Une campagne pour interpeller les français sur la réforme du financement des maisons de retraite

Le précédent gouvernement a engagé une réforme du financement des établissements accueillant des personnes âgées dépendantes (EHPAD).

La FHF a lancé le 23 novembre 2017 une campagne de mobilisation pour sensibiliser les français au fait que « la mise en oeuvre de cette réforme se traduit par une baisse de plus de 200 millions d’euros des budgets des établissements publics » et les invite à signer une pétition pour redonner des moyens financiers aux maisons de retraite publiques.

300 000 personnes âgées concernées…

Depuis plusieurs mois, la Fédération Hospitalière de France (FHF), ainsi que d’autres organisations professionnelles, alertent les pouvoirs publics sur les conséquences de cette réforme, qui « pénalise directement les établissements publics qui accueillent des personnes âgée ». En effet, « sur le terrain, les retours sont unanimes et deux récentes missions parlementaires ont confirmé le cri d’alarme de la FHF », précise le communiqué.

Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2018 va bientôt être adopté et que les départements commencent à mettre en oeuvre la réforme de la tarification des EHPAD, la FHF a décidé d’interpeller l’opinion sur ce sujet majeur. Pour cela, elle invite les français à signer une pétition sur change.org.

« En laissant se poursuivre une réforme qui réduit les budgets des maisons de retraite publiques, c’est l’accueil des plus fragiles qui est remis en cause ».

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Une campagne media pour mobiliser l’opinion

Pour obtenir le retrait de la réforme, la FHF lance une campagne sobre et digne, élaborée autour de quatre portraits – signés du photographe Didier Carluccio – de résidents : Marie-Louise, Simone, Félix et Jean, âgés de 90 à 97 ans. Leur visage doit nous inviter à (ré)agir en signant la pétition.

Diffusée à la fois sur les réseaux sociaux Twitter, Facebook, LinkedIn (#MarieLouise) et dans la presse d’information nationale (20 Minutes, Le Monde, Le Parisien et Le Journal du dimanche), la campagne vise à « faire réagir face à une situation de plus en plus intenable pour les résidents, leurs proches mais aussi pour les personnels ».