Le classement Forbes révèle que les trois femmes les plus puissantes au monde ont plus de soixante ans; l’occasion de réfléchir au considérable potentiel humain du vieillissement des populations.
Les seniors dominent le classement des cent femmes les plus puissantes au monde
Angela Merkel, 61 ans, chancelière allemande. Hillary Clinton, 68 ans, candidate aux présidentielles américaines. Janet Yellen, 69 ans, présidente de la Banque Centrale des Etats-Unis. Toutes trois âgées de plus de soixante ans, elles occupent les premières places du classement Forbes des cent femmes les plus puissantes au monde, prouvant ainsi que la réussite ne se soucie guère d’avoir dépassé la cinquantaine.
Comme les autres, le dernier classement en date s’appuyait sur quatre critères : la fortune (valeur nette, revenus d’entreprise, ou PIB), la présence médiatique, les sphères d’influence, et enfin, l’impact produit, que ce soit dans leur domaine d’expertise (médias, technologie, affaires, philanthropie, politique, et finances) ou en-dehors.
Les seniors, un pôle d’influence
Mais comment peut-on prendre la mesure de la puissance d’un individu ? Se résume t-elle à sa capacité de contrôle, ou à son influence ? Ameenah Gurib-Fakim, première présidente de la République de Maurice, dans des propos recueillis par Forbes, résume ainsi sa conception du pouvoir : « Certains disent que le pouvoir se résume à renvoyer et engager des employés. Je ne suis pas de cet avis. Pour moi, le pouvoir est la capacité d’influence. Le vrai pouvoir, pour moi, c’est laisser une trace, influer sur le long terme. » Force est de constater qu’en dépit du jeunisme prégnant dans notre société, les seniors ne laissent pas d’influencer le monde qui les entoure.
Merkel et Clinton au top des femmes les plus puissantes du monde :
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