« Si chère vieillesse » un essai sur le mystère du vieillissement

Partager cet article

Publié le 15 septembre dernier aux éditions L’Harmattan, Si chère vieillesse est un ouvrage d’Elsa Le Floc’h destiné à changer notre regard sur le vieillissement. D’une définition du concept à des solutions pour bien vieillir en limitant ses dépenses en passant par un constat des enjeux économiques, cet essai nous éclaire sur ce phénomène qui nous concerne tous.

Résumé

Un jour, votre miroir vous révèle, sans état d’âme, votre premier cheveu blanc. Vous réalisez, nous dit Vladimir Jankélévitch. Réaliser, non pas rendre réel ce qui était irréel, mais découvrir la portée de certains signes, apprendre ce que l’on sait déjà, « comme le passant qui devient soudainement sensible à la beauté d’une rue qu’il emprunte tous les jours. »

Le vieillissement. Teinté de mystère, lourd de promesses et de menaces, ce thème nous concerne tous. Fréquemment envisagé selon un prisme scientifique, les réflexions qu’il impose sont pourtant également de nature économique, philosophique, sociale, sociétale, source d’une complexité dicible. Cet ouvrage propose au lecteur d’aller au-delà des idées reçues : un nouveau regard qui ouvre des perspectives concrètes pour envisager comment vieillir dans de bonnes conditions sans occulter les enjeux de maîtrise des dépenses publiques.

Sommaire

Le bien-vieillir, un concept délicat à circonscrire

  • Le vieillissement, une impossible définition ?
  • La mutation de l’approche sociologique
  • Du normal au pathologique
  • Le bien-vieillir : concept ou réalité ?

Un enjeu de maîtrise des dépenses qui pénalise l’initiative

  • Une vision parcellaire des enjeux financiers
  • La singularité de la structure des dépenses de santé
  • La difficulté d’un consensus sur les déterminants des dépenses
  • Au-delà des dépenses : le cas des recettes

Des transformations nécessaires pour favoriser le bienvieillir sans occulter la maîtrise des dépenses

  • Maîtriser les dépenses ou chercher un équilibre ?
  • Des actions déjà engagées
  • Ne pas tout attendre de l’innovation, mais capitaliser sur le levier qu’elle propose
  • La nécessité d’un virage sociologique
  • La pertinence de la prise en charge au service du bien-être et de la rationalisation des dépenses

A propos de l’auteur

Elsa Le Floc’h est docteur en pharmacie, diplômée d’HEC et de Sciences Po. Exerçant depuis 10 ans dans le secteur de la santé aux confluents de la finance et de la médecine, elle nourrit une curiosité sans faille pour la philosophie et l’économie.


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *