A partir du 14 septembre, 4,5 millions de sacs à pain aux couleurs de l’ADMR, seront distribués gracieusement partout en France dans toutes les boulangeries partenaires de l’opération. Ils seront porteurs de trois messages différents faisant un clin d’oeil à l’univers du pain.
Une opération originale pour recruter de nouveaux salariés et des bénévoles dans un contexte Covid-19 particulier…
Cette année la 4ème édition de l’opération Sacs à pain s’inscrit dans un contexte bien particulier : celui de la crise sanitaire due au Covid-19. Les professionnels des services à la personne ont été au coeur du combat de ces derniers mois contre le Covid-19. Leur engagement auprès des personnes isolées, fragilisées, vivant avec un handicap… a été déterminant afin de soulager les hôpitaux et juguler l’épidémie.
Cette situation inédite a été l’occasion de mettre sur le devant de la scène
l’indispensable travail quotidien effectué par ces femmes et ces hommes. Un problème majeur demeure cependant : celui du recrutement de nouveaux collaborateurs. Le secteur des services à la personne souffre d’une image souvent dégradée et d’un manque d’attractivité alors que ce sont des métiers variés, porteurs de sens et profondément humains, suscitant de belles et riches rencontres et entretenant le lien social.
Rien qu’au sein de l’ADMR, 10 000 postes sont actuellement à pourvoir d’où la campagne lancée sur les réseaux sociaux le mois dernier baptisée « J’ai choisi ! pourquoi pas vous ? ». L’opération Sacs à pain a également pour objectif de recruter de nouveaux bénévoles qui eux aussi ont été déterminants durant la crise du Covid-19 en maintenant le lien à distance avec toutes les personnes accompagnées par l’ADMR. Ils sont aujourd’hui 85 000 mais le besoin de nouveaux bénévoles est constant d’où l’appel également lancé via l’opération Sacs à pain.
Cette opération permettra enfin de faire découvrir le large panel des services proposés par l’ADMR organisés en 4 pôles : Enfance et Parentalité / Services et soins aux Seniors / Accompagnement du handicap / Entretien de la maison. Une activité qui a totalisé plus de 100 millions d’heures d’intervention auprès de 720 000 clients en 2019.
Le sac à pain, un objet pratique du quotidien que l’on retrouve sur toutes les tables du petit-déjeuner, dans toutes les cuisines…
Quoi de plus commun qu’un sac à pain ? C’est un objet de tous les jours dont l’utilité n’est plus à prouver. On le retrouve sur toutes les tables à l’heure du petit-déjeuner, des repas en famille et dans toutes les cuisines. Un objet cher aux Français qui chaque année consomment 10 milliards de baguettes, soit l’équivalent de 58 kilos de pain par habitant. Même si la consommation de pain est en net recul, les Français restent fortement attachés à ce produit vendu dans 32 000 boulangeries partout en France. Le sac à pain est donc un support idéal pour une opération de proximité comme peut l’être, au quotidien, l’ADMR auprès de ses 720 000 clients (familles, personnes âgées, personnes vivant avec un handicap…).
L’ADMR et le boulanger, deux acteurs de proximité ancrés dans leurs territoires et animateurs de la vie quotidienne
Riche de ses 2 700 associations locales, l’ADMR est aujourd’hui implanté partout en France. Ce maillage territorial de proximité, est l’une de ses grandes forces. L’ADMR est ainsi en mesure de répondre aux besoins de populations géographiquement isolées ou trop éloignées des grands centres urbains. Proposer aux boulangeries le désirant de s’associer à l’opération « Sac à pain » était une évidence. Qui mieux qu’un boulanger peut revendiquer d’être un acteur impliqué dans l’économie locale de proximité ? Ce lieu de rencontres et d’échanges où se croisent tous les habitants d’un même village, d’un même quartier, fortement attachés à ce type de commerce de première nécessité incarnant l’âme de tout un village, d’un bourg, d’une population.
Une opération qui s’inscrit dans le contexte de la Rentrée de l’ADMR (14-20 septembre) avec plus de 1000 événements organisés partout en France
Du lundi 14 au dimanche 20 septembre 2020, dans toute la France, salariés et bénévoles de l’ADMR ouvrent au public les portes de leur association locale ou fédération départementale, pour faire découvrir la vie associative et les offres de services à la personne. Cette rentrée de septembre est l’occasion de passer à une nouvelle année, avec de nouvelles résolutions, de nouveaux engagements, des nouvelles rencontres, la recherche de nouvelles prestations après un printemps et un été fortement impactés par la crise du Covid-19. L’occasion d’aller vers les autres, de faire des rencontres… tout en respectant les gestes barrières de distanciation qui s’imposent à tous ! Sur tout le territoire, plus de 1 000 manifestations, initiatives originales, informatives ou festives … proposées par les bénévoles et salariés de l’ADMR ponctueront cette semaine de rentrée si particulière. Ces temps de partages conviviaux et chaleureux permettront de mieux connaitre ou de découvrir l’ADMR, son projet, ses métiers et ses offres de service. Ce sera également l’occasion de rencontrer celles et ceux qui s’engagent au quotidien auprès de tous les âges de la vie, salariés ou bénévoles.
Une campagne de recrutement militante « J’ai choisi ! Pourquoi pas vous ? » 10 000 postes sont à pourvoir au sein de l’ADMR
Le 24 août dernier, l’ADMR a lancé une vaste campagne de recrutement sur les réseaux sociaux, résolument militante et positive, baptisée « J’ai choisi ! Pourquoi pas vous ? ».
Objectifs affichés : faire connaître les besoins très importants de ses 88 fédérations départementales en matière de recrutement, mettre en avant les « 10 bonnes raisons » de rejoindre l’ADMR et aller à l’encontre de trop nombreuses idées reçues sur les métiers du domicile.
Le secteur des services à la personne représente plus de 320 000 salariés. Premier acteur du secteur, l’ADMR emploie pour sa part 94 000 collaborateurs et réalisera cette année encore près de 10 000 recrutements pour faire face aux départs à la retraite, aux mobilités… et tenter de faire reculer le nombre de postes non pourvus. Ce nombre important d’emplois à pourvoir dans un contexte économique pourtant tendu s’explique notamment par une méconnaissance des métiers, des salaires et des conditions de travail souvent jugés frustrants, auxquels s’ajoute un manque de reconnaissance des missions effectuées pourtant essentielles pour les centaines de milliers de personnes accompagnées.
Cet article a été publié par la Rédaction le