D’après le Baromètre Cogedim Club® 2016, les personnes âgées sont, non seulement, loin d’être réfractaires aux nouvelles technologies mais sont surtout des utilisatrices assidues d’Internet !
Quant à leurs usages, les Silver Surfeurs utilisent le web majoritairement pour communiquer avec leurs proches, mais également pour s’informer sur l’actualité, se renseigner sur des produits, des services, ou encore pour s’adonner à des jeux ou des Paris Sportifs en ligne.
Internet, un véritable élixir de jouvence pour les seniors
Les seniors sont devenus de vrais adeptes d’Internet, notamment des jeux en ligne. En effet, 1 senior connecté sur 3, soit 35% de la population, pratique des jeux en ligne ou via des applications.
De façon générale, on observe qu’Internet fonctionne comme un élixir de jouvence. Lorsque les seniors se sentent bien intégrés à la transformation digitale, lorsqu’ils sont sur Internet, ils sont davantage satisfaits de leur vie, de l’image qu’ils transmettent et ne ressentent plus, ou en tout cas moins, le poids des années.
Quand les seniors se prêtent au jeu des paris
Ce n’est pas pour rien que les seniors sont adeptes des courses hippiques. Ces dernières sont connues pour offrir un beau spectacle mais il s’agit aussi et avant tout un jeu.
L’idée des paris est de comparer et d’analyser les informations clés pour se lancer dans un jeu et dans un paris en ligne.
Paris sportifs en ligne : les Français ont misé 45 % de plus en 2016
Depuis la légalisation des jeux d’argent en 2010, le marché ne cesse de croître ; il serait même commun de dire qu’il « explose », toutes générations confondues.
En effet, l’essor des paris sportifs a incité les principaux sites à faire encore plus d’efforts pour recruter et fidéliser leurs clients (campagnes de publicité, offres promotionnelles, cotes toujours plus attractives…).
En 2016, les Français ont misé en ligne 2,1 milliards d’euros sur les résultats des matchs de football, de basket, de tennis ou de rugby, selon le premier comptage effectué par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel). « C’est 45 % de plus qu’en 2015 », selon Le Monde.
Ce bond s’explique notamment avec l’organisation de l’Euro 2016 et à la présence de la France jusqu’en finale. L’événement a suscité à lui seul 235 millions d’euros de paris en ligne, soit plus de 10 % du total.
Zoom sur Pokémon Go, un jeu Smartphone idéal pour les seniors
Nous vous en parlions dernièrement, les jeux en ligne, sur smartphone et vidéos ne sont pas l’apannage des plus jeunes. Certains jeux, à l’instar de Pokémon Go, semblent avoir été conçus pour les seniors puisqu’il leur permet d’accroître leur mobilité et de promouvoir le lien intergénérationnel.
En effet, les bienfaits de Pokémon Go sur les personnes âgées sont les mêmes que pour les autres tranches d’âges :
- Mobilité : Pokémon Go incite les joueurs à sortir de chez eux, explorer leur ville, et pourrait ainsi favoriser la mobilité et le maintien de l’autonomie des seniors,
- Sociabilisation : le jeu favorise les rencontres et contribue à la création d’une véritable communauté de gamers, un moyen efficace de lutter contre l’isolement des âgés,
- Lutte contre la dépression : Pokémon Go permet de rester actif et de garder une vie sociale remplie, autant d’instruments efficaces de lutter contre la dépression (les Silver Gamers tendent d’ailleurs à être plus heureux que ceux qui ne jouent jamais)
- Maintien des facultés cognitives : le jeu stimule les facultés cognitives et fait travailler la mémoire, ce qui aide à entretenir les facultés cognitives.
Jeux vidéo : de nouveaux joueurs qui font grossir les statistiques du marché
Si l’on en croit les chiffres du SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisir), le secteur des jeux vidéo s’est littéralement métamorphosé ces 10 dernières années, notamment au niveau du profil des joueurs.
En effet, la moyenne d’âge est passée de 21 ans en 2005 à 34 ans en 2016. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène, notamment le gaming sur navigateur, les free to play et l’essor du jeu sur smartphone (via Pokémon Go, Candy Crush, Clash of Clans…) qui touche toutes les générations, y compris les seniors.
Ces nouvelles habitudes de jeux ont littéralement transformé l’industrie puisqu’une nouvelle tranche d’âge s’y est intéressé : les adultes de plus de 30 ans, à l’origine sans affinité particulière avec le jeu vidéo, mais sensibles aux jeux « communautaires ».
Jeux en ligne : attention aux addictions !
Les jeux en ligne, d’argent et de hasard peuvent s’avérer addictifs à la longue, pour les seniors comme pour les plus jeunes.
En effet, les jeux en ligne sont plus faciles d’accès et ne sont pas sans danger pour les utilisateurs addicts. En France, 200 000 personnes seraient accros aux jeux en ligne.
Utiliser les données des sites pour détecter les joueurs à risque
Poker, courses hippiques, paris sportifs… Les jeux en ligne sont autorisés depuis 2010. Mais l’autorité de régulation vient d’obtenir le droit d’utiliser les données des sites pour protéger les usagers.
Elle s’est donc associée à des spécialistes de l’addiction pour mettre au point un système permettant de repérer les joueurs en danger.
Se protéger des escroqueries sur Internet
Pour se protéger des arnaques florissantes sur la toile, il est important de prendre un certain nombre de précautions :
- Penser à configurer ses comptes bancaires en ligne uniquement avec un membre annexe de famille en qui vous avez toute confiance,
- Créer des mots de passe complexes et non mémorisables pour l’ensemble des comptes,
- Installer un programme anti-virus de confiance,
- Ne jamais ouvrir une pièce jointe d’une source non identifiée,
- Se méfier des e-mails, des annonces et des sites qui proposent de l’argent en échange de vos renseignements personnels ou d’un paiement initial.
Un décrochage progressif d’Internet à l’âge de 70 ans
Le sentiment d’intégration à la société digitale marque un vrai décrochage à 70 ans. En effet, alors que 56% des 55-60 ans sont bien intégrés face à cette transformation sociétale, le chiffre tombe à 48% entre 71 et 75 ans et à 39% après 76 ans ?
Par ailleurs, 38% des 70 ans et plus se sentent même exclus de cette transformation digitale de la société.
Cet article a été publié par la Rédaction le