Science : un gène de longévité découvert dans l’ADN de l’éphémère ?

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : SANTE & E-SANTE

Partager cet article

silver-economie-poisson-avrilL’ADN de l’éphémère va-t-il nous révéler le secret de la longévité ? C’est ce qu’espèrent les chercheurs de Institute of Medical Research of Saskatchewan, au Canada. L’unité de recherche du professeur M. Solus étudie en effet le développement de l’éphémère depuis une dizaine d’années afin de mieux comprendre le processus de vieillissement.

Une récente découverte, annoncée lors d’un colloque qui s’est tenu à Klamath la semaine dernière, a mis les chercheurs sur la piste d’un gène de longévité.

© François Moreno 2004-2008
© François Moreno 2004-2008

Le gène AMPK pour ralentir le processus de vieillissement ?

L’année dernière, une équipe de chercheurs Australo-américains a découvert la molécule NAD (nicotinamide adénine dinucléotide), qui permettrait d’inverser les effets du vieillissement.

En étudiant l’ADN de l’éphémère, l’équipe canadienne du professeur Solus a quant à elle réussi à utiliser le gène AMPK pour multiplier la durée de vie des éphémères par 5, en ralentissant considérablement le processus de vieillissement.

people-219985_1280« Bien que nous n’en soyons encore qu’au stade de l’expérimentation, nous sommes optimistes quant à la suite de notre recherche et pourquoi pas aux futures applications de notre découverte », explique le professeur Solus.

Vieillir n’est pas une maladie…

« Soigner » les causes du vieillissement plutôt que les maladies qui y sont liées est une démarche adoptée par plusieurs équipes de recherche. D’ailleurs, le géant Google a lancé l’année dernière Calico, une société qui a pour objectif de s’attaquer au « défi de l’âge et des maladies associées ».

Cependant, vieillir n’est pas une maladie, c’est ce qu’a fait remarquer le Dr. Samuel Cornick, le président de l’association Scientethic. Ce dernier s’est exprimé lors du même colloque pour rappeler que la recherche médicale doit permettre de lutter contre les maladies et non à modifier l’ADN humain.


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *