Cette année le 10 6 octobre 2013 aura lieu la Journée Nationale des Aidants (JNA) pour la quatrième fois avec de nombreuses activités et rencontres au programme sur toute la France.
4ème Journée Nationale des Aidants
Afin de donner la parole aux 8.3 millions d’aidants et de sensibiliser le grand public à la condition des proches de personnes en situation de dépendance, un grand nombre d’initiatives régionales et locales seront organisées autour du 10 6 octobre.
Lancée en 2010 par Nora Berra, Secrétaire d’état chargée des Ainés, et Eric Woerth, Ministre du Travail, de la Solidarité et de la fonction publique, cette initiative est une belle occasion pour soutenir le travail primordial qu’accomplissent les aidants en France.
Relayez vos initiatives pour cette 4ème JNA !
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Cet article a été publié par la Rédaction le
La Journée nationale des aidants est le 6 octobre, pas le 10 octobre.
Et il semble qu’il y aura une manifestation ce jour là place de la république à Paris. Espérons que les ministres actuels concernés animeront cette manifestation en faveur des aidants.
En effet, ceci est corrigé.
Merci de votre relecture attentive Guy.
A l’occasion de la Journée nationale des aidants du 6 octobre, l’ANCV rappelle son implication dans l’accompagnement de ce public
Grâce à l’action de l’ANCV, ce sont 1600 aidants familiaux et/ou professionnels qui ont pu bénéficier du programme Seniors en Vacances.
L’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV) est convaincue que les vacances sont essentielles pour tous, qu’elles constituent un moment de reconstruction, de sociabilisation et de redynamisation important, une parenthèse qui est et doit être profitable à tous surtout quand le quotidien est difficile.
C’est notamment le cas pour les aidants qui se retrouvent souvent dans des situations d’isolement et d’épuisement. Pour les soutenir et parce qu’il est difficile pour eux d’imaginer partir sans leur proche 1 , l’ANCV permet aux aidants familiaux et/ou professionnels d’accompagner une personne malade, en perte d’autonomie ou en situation de handicap, en vacances.
Dans le cadre du programme Seniors en Vacances, les aidants familiaux et/ou professionnels sont éligibles à l’aide financière de l’ANCV , sans condition de ressources.
L’ANCV a également développé avec ses partenaires des séjours spécifiques « bien vieillir » ou « de répit », au cours desquels des professionnels prennent en charge les malades et proposent aux aidants des groupes de parole, des partages d’expériences, pour repartir avec des bonnes pratiques, des outils pour soulager le quotidien.
L’Union France Alzheimer, les caisses de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et les institutions de retraite AGIRC ARRCO sont partenaires de l’ANCV.
Des résultats tangibles sur l’impact des vacances auprès des aidants :
(Etude sur les aidants familiaux réalisée par l’ANCV dans le cadre des séjours Seniors en Vacances auprès de 750 personnes en 2013)
– Le séjour a représenté un véritable moment de répit pour les aidants qui sont 84% à avoir le sentiment de s’être reposés physiquement et 89% moralement. Des effets qui perdurent audelà du séjour puisque les ¾ des aidants se sentent en meilleure forme physique à leur retour. Une prise de conscience aussi et l’envie de se redynamiser, de s’ouvrir sur l’extérieur car ils sont 40% à souhaiter s’accorder davantage de temps pour eux-mêmes après le séjour et 73% à davantage sortir, faire de nouvelles rencontres.
– 78% des aidants considèrent que le séjour de vacances a été bénéfique tant pour eux en termes de répit que pour le malade qu’ils accompagnent. Un succès confirmé par le taux record de satisfaction : 96% des aidants interrogés sont satisfaits des séjours Seniors en Vacances (dont 67% « tout à fait satisfait »).
Source : Communiqué de l’ANCV
Retraite Plus qui conseille gratuitement 50.000 familles d’aidants par an, ouvrira à l’occasion de la Journée des Aidants sous l’égide de Mme Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l’autonomie, une permanence téléphonique spéciale de 8 h à 22 h pendant une semaine sur le numéro vert 0805 69 03 76.
Retraite Plus fait le point sur le rôle irremplaçable de l’aidant, cumulant une charge de travail physique, psychologique, et financière considérable et pourtant totalement bénévole :
Plus de 4 millions d’aidants…. Et moi, et moi, et moi !
Si vous aussi, à l’instar de 4,3 millions de français vous assumez la difficile tâche qui consiste à prendre en charge au quotidien un proche parent âgé de 60 ans ou plus, alors cette journée vous concerne au premier plan : Actions, mobilisations, conférences, conseils et orientation vers des structures de répit…La voix des aidants commence à se faire entendre. Et pour cause, si l’on tient compte de tous ceux et celles qui s’occupent de personnes pour des raisons de santé ou de handicap, ce chiffre grimpe à 8,3 millions d’aidants.
Une vie familiale et professionnelle souvent mise entre parenthèses
Absolument tout repose sur lui ! L’aidant familial est généralement une femme, dans 6 cas sur 10, âgée en moyenne de 52 ans, qui doit veiller régulièrement sur son père ou sa mère -et parfois les deux- à son domicile. C’est également la conjointe d’un époux en perte d’autonomie ou touché par la maladie d’Alzheimer. Dans ce cas, elle ne compte bien évidemment plus ses heures, puisqu’il s’agit d’un travail d’assistance et de surveillance de jour comme de nuit, 24 heures sur 24, tandis que la majorité des aidants effectue en moyenne 6h30 par jour auprès de leurs proches.
On notera que la moitié des aidants vivent avec la personne qu’ils aident. 26% l’aident au moins une fois par jour et 47% au moins une fois par semaine.
Un peu de répit avec le Congé de soutien familial ?
Qu’il s’agisse des soins courants, des courses, de la toilette, des papiers administratifs, du ménage, des sorties… il s’agit d’un emploi du temps surchargé, surtout quand il faut le combiner avec une vie professionnelle stable, puisque 47% des aidants sont toujours actifs. Il leur faut alors également jongler avec une vie familiale et parfois des enfants en bas âge. Or, la majorité d’entre eux (79%) ignore qu’il existe des congés de soutien familial, destinés précisément à s’absenter de son travail pour une période de 3 mois, renouvelable dans la limite d’une année, pour s’occuper entièrement de leur proche (conjoint, parent, enfant) devenu dépendant. C’est un droit acquis que l’employeur ne peut refuser. Mais voilà, c’est un congé non rémunéré ! Cependant, l’aidant peut être employé par la personne aidée si celle-ci bénéficie de l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA) ou de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).
Pour en savoir plus : Congé de soutien familial dans le secteur privé – Service-public.fr
L’aidant, prend trop sur lui et se néglige
Report de rendez-vous médicaux, annulation de sorties amicales, absence de vacances… La liste est longue de toutes les choses que l’aidant ne fait plus, par manque de temps ou d’énergie pour s’occuper de lui.
Si bien que malheureusement 40% des aidants Alzheimer décèdent avant leur conjoint malade. Un triste constat qui a poussé la Haute Autorité de la Santé à instituer une consultation annuelle spécifique consacrée à l’état de santé de l’aidant Alzheimer :
Bilan, évaluation de sa situation physique et psychologique, mise en relation avec des associations d’aide à domicile permettant un peu de répit…Une initiative essentielle si l’on tient compte des risques d’épuisement, de maltraitance et donc au bout du compte, de la difficulté à rester un bon aidant !
Source : Communiqué RetraitePlus