De plus en plus d’entreprises travaillent sur les technologies dédiées aux séniors, mais encore très peu se concentrent sur la conception de robots en 2013.
En effet, moins d’une dizaine se chargerait à ce jour de concevoir et de fabriquer des robots en France. Et pourtant, les besoins ne vont aller qu’en grandissant. L’hexagone va connaître un important phénomène de vieillissement, il y aura près de 4 millions de personnes âgées de 85 ans et plus dans notre pays, dans un peu moins de 30 ans.
Le marché de la robotique à destination des personnes dépendantes devrait s’élever dans le monde de 1 à 2,5 milliards d’euros d’ici 2018.
Nous distinguons principalement à ce jour trois catégories de technologies de robotiques :
- Robots de téléprésence
- Robots capables de faire diverses actions (soulever des objets, tirer des rideaux de fenêtres…)
- Robots compagnon
Ils ne sont pas encore commercialisés mais ils sont déjà testés par les personnes âgées. L’acceptabilité de ces technologies par les séniors est un des freins rencontrés aujourd’hui, en France tout du moins, à l’image des propos de Colette Combin, une personne âgée de 83 ans, qui explique qu’elle « aurait l’impression d’avoir un intrus dans ma vie » si elle possédait un robot. Les séniors ont effectivement du mal à estimer les bénéfices de ces technologies. En outre, leur coût n’est pas (encore) couvert par la sécurité sociale…
Réécouter à ce sujet « Le Plus France Info : Ces robots qui veulent séduire les grands-parents » du Mercredi 19 Juin 2013
Cet article a été publié par la Rédaction le