Prime Macron pour les aidants professionnels, attention aux faux espoirs

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Alors que les modalités de versement de cette prime restent à déterminer, la FESP, Fédération du Service aux Particuliers, alerte sur les faux espoirs que pourrait créer cette annonce. 

A propos de la prime Macron qui ciblera les salariés de « deuxième ligne » du front Covid19

Annoncée par le Premier ministre Jean CASTEX et sur le modèle de la prime Macron 2019 et 2020, cette prime sera de 1 000 euros et permettra une défiscalisation aux entreprises de la 2ème ligne.

Initialement la « prime Macron » se destinait à au salaires inférieurs à de trois fois le Smic. Aucun plafond de revenu n’a pour le moment été fixé pour la version 2021 de cette prime aux salariés de 2ème ligne, dans l’attente de négociations avec les partenaires sociaux. Les diverses organisations syndicales ont accueilli cette information avec réserve, à l’instar de la FESP.

La Fédération des Services à la Personne alerte sur les « faux espoirs » de la Prime Macron

Pour Antoine Grézaud, directeur général de la FESP, « Le gouvernement joue sur l’ambiguïté du renouvellement pour la troisième année consécutive du dispositif de défiscalisation de la prime Macron et la reconnaissance par la Nation de l’engagement des travailleurs pendant la crise sanitaire ».

De nombreuses entreprises de services à la personne sont en difficulté financière et ont dû faire appel aux prêts garantis par l’État. « Après l’imbroglio de la prime Covid promise par le Gouvernement (à l’époque nous étions en première ligne), mais financée avec difficultés et de manière inégale par les départements, le Gouvernement suscite une nouvelle attente pour les salariés (à présent de seconde ligne) alors que les structures d’aide à domicile sortent à peine la tête hors de l’eau et ne pourront pas toutes verser cette prime. Cette annonce donne de faux espoirs aux salariés et risque de faire porter l’impopularité du non-versement sur les entreprises. C’est ce que l’État aurait pu comprendre s’il avait entrepris une démarche de concertation basée sur le dialogue avec les structures représentatives du secteur. » ajoute Antoine Grézaud.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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