Depuis le 27 avril, la FESP a engagé des actions visant à permettre aux structures d’aide à domicile, qui interviennent auprès des personnes âgées en situation de perte d’autonomie et/ou de handicap, de faire face aux hausses récentes du coût de la vie et du coût du travail et donc de pouvoir répercuter celles-ci dans leurs tarifs.
Revalorisation de l’APA et de la PCH
En complément, et en raison de l’inflation, la FESP demande également au gouvernement une revalorisation, dès le 1er juillet 2022, de 4 % des allocations APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) et PCH (Prestation de Compensation du Handicap) versées aux publics fragiles pour les aider à financer la prise en charge de leur autonomie réalisée par des services à domicile.
Et la FESP de préciser dans un communiqué : Alors qu’à l’initiative de la FESP, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 a institué au 1er janvier un tarif plancher pour les allocations APA et PCH fixé à 22 euros de l’heure. Ces allocations ne figurent pas parmi les prestations qui devraient être revalorisées par le gouvernement dans le cadre des travaux sur le projet de loi « Pouvoir d’achat ».
L’arrêt d’un tarif de prise en charge national APA / PCH était une mesure attendue de longue date par l’ensemble du secteur de l’aide à domicile, mais également par les personnes âgées concernées. Ce tarif plancher national a permis d’homogénéiser les pratiques départementales dont les montants d’allocations pour les publics fragiles oscillaient entre 17 et 23 euros, alors même que le coût de revient horaire d’une structure d’aide à domicile avait été évalué en 2020 à 25 euros par le gouvernement.
Un ajustement nécessaire pour les personnes âgées en situation de dépendance et/ou de handicap
Compte tenu de l’annonce récente du gouvernement de revaloriser les prestations sociales afin que celles-ci tiennent compte de l’inflation, dans le cadre du projet de loi « Pouvoir d’achat », la FESP, en tant que Fédération leader du secteur, demande également la revalorisation des allocations APA et PCH. Cet ajustement est nécessaire afin de garantir aux personnes âgées en situation de dépendance et/ou de handicap une prise en charge financière adaptée au contexte inflationniste.
Jeudi dernier, la FESP a eu l’occasion de porter cette nécessaire revalorisation auprès des cabinets des ministres concernés. Elle réitère cette demande au sein des 2 caisses de la sécurité sociale (CNAF et CNSA) saisies par le gouvernement dans lesquelles elle siège.
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