Pour l’Association française des Diététiciens Nutritionnistes, les produits transformés et les fructoses doivent être évités

Les 56e Journée d’Études de l’Association française des Diététiciens Nutritionnistes (AFDN), première organisation professionnelle française de Diététiciens Nutritionnistes, se sont tenues dans la délégation régionale Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur, au Palais des Congrès d’Antibes-Juan les Pins, du 7 au 9 juin 2018. On vous dévoile leurs conclusions sur notre alimentation.

Quel goût pour l’alimentation du 3e millénaire ? Quelle est la place du diabète, hier, aujourd’hui et demain ? Les nouveaux courants alimentaires : de l’anxiété collective au comportement individuel… Le programme des 56e Journée d’Études de l’AFDN était ancré dans les préoccupations sociétales et de santé publique que pose aujourd’hui la diététique.

Quelques messages à retenir

Ces journées ont été marquées par quelques messages qu’il n’est jamais inutile de rappeler. Tout d’abord, et bien sûr, il faut manger de tout avec modération. Ce qui signifie notamment que tous les régimes d’éviction (sans gluten, sans viande, sans oeufs, sans lait…) sont à éviter, excepté pour motifs thérapeutiques. Et même dans ce cas, afin de prévenir les carences associées, ils doivent faire l’objet d’un étroit suivi médical. Deuxième message : l’équilibre reste la base d’une alimentation saine. Les recherches récentes montrent que cet équilibre doit désormais être orienté vers la « matrice alimentaire », c’est-à-dire l’association des macronutriments, des micronutriments et des fibres dans une perspective de santé tenant compte des processus de transformation des aliments. Deux points d’attention ont également été rappelés : les produits transformés et les fructoses doivent être écartés.

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Une édition qui renforce le rôle de porte-parole de l’AFDN

Pour tous les professionnels de santé, les Journées de l’AFDN offrent tous les ans l’opportunité de
présenter l’état de leurs recherches en matière de nutrition, de partager leurs savoirs et leurs expertises les plus récents, de mutualiser leurs expériences de terrain. Toute cette richesse est reconnue aujourd’hui dans la place donnée au diététicien au sein des parcours de soins. Une place qui fait de lui l’un des pivots de la prise en charge des pathologies chroniques et contribue à une évolution majeure de la profession. Dans ce contexte, les Journées d’Antibes ont permis de renforcer le positionnement de l’association en tant que partenaire des pouvoirs publics.