Comme quoi il n’est jamais trop tard… Cette histoire loin d’être banale est celle de Peter Davies, qui aura dû attendre ses 90 ans pour changer de sexe et devenir Patricia Davies. En effet, elle vient récemment d’être officiellement reconnue en tant que femme !
Peter Davies porte désormais le nom de Patricia Davies
Il n’a pas toujours été « simple » de changer de sexe. Pour Peter Davies, cela n’a pourtant jamais fait aucun doute. Ce militaire de carrière, qui a participé à la Seconde guerre mondiale, est né homme mais s’est toujours senti femme. Marié pendant 63 ans, il a fait son « coming out » 6 ans après la mort de sa femme, à l’âge de 84 ans.
Il y a un peu plus d’un an, Peter a commencé à prendre un traitement hormonal. C’est ensuite que le tribunal lui a accordé le droit de changer de genre sur ses papiers et de devenir officiellement Patricia.
A l’âge de 90 ans, Peter Davies, qui a servi dans l’armée britannique entre 1945 et 1948, porte désormais le nom de Patricia Davies. Cette initiative, d’abord difficile à assumer, a finalement été acceptée par son entourage.
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Une vie entière dans la peau d’un autre
« J’ai su que j’étais transgenre dès l’âge de trois ans. J’ai connu une fille qui s’appelait Patricia, et j’ai décidé que je voulais m’appeler Patricia mais ça n’a pas collé à l’époque », explique t-elle aujourd’hui.
Peter (à l’époque) s’est pourtant marié à 21 ans avant d’expliquer à sa femme, après 40 ans d’union conjugale, son véritable ressenti : « J’avais 60 ans quand j’ai tout dit à mon épouse. Elle a été très compréhensive et m’a aidé tout au long du processus, mais on s’est mis d’accord pour garder ça secret ».
« On n’est pas 100% tranquille aujourd’hui quand on veut changer de sexe mais ça va beaucoup mieux qu’auparavant », témoigne t-elle. « C’est comme si on avait allégé mes épaules d’un poids. Je vivais un mensonge. J’ai commencé, petit à petit, à en parler à mes voisins. Tout le monde m’a dit : ‘T’en fais pas, du moment que ça fait ton bonheur' ».
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Cet article a été publié par la Rédaction le
Il a plus un problème d’identité qu’autre chose « j’ai connu une fille qui s’appelait Patricia, et je voulais moi aussi m’appeler Patricia ». Sans compter les conséquences des prises hormonales à ces doses-là et des interventions chirurgicales à cet âge-là. Autant le tuer tout de suite le pauvre bonhomme.