OREUS Pilulier est une solution sécurisée proposée aux patients atteints d’une maladie chronique pour les aider à bien prendre leur traitement, rassurer leur entourage et remettre le pharmacien au centre du circuit du médicament.
Les patients atteints d’une maladie chronique nécessitent une attention particulière, un sur deux n’observe pas son traitement, et cette mauvaise observance peut avoir des conséquences délétères. La mise sous Pilulier OREUS allie simplicité et souplesse d’utilisation à une sécurité maximum grâce à la combinaison avec un logiciel de préparation des doses à administrer (PDA) et de suivi des traitements très performant, qui a fait ses preuves depuis plus de 15 ans dans les EHPAD.
Une ergonomie pensée pour les patients
L’ergonomie a été pensée pour les patients afin de regrouper l’ensemble du traitement d’une semaine dans un boitier distributeur facilitant ainsi la prise. Le traitement est organisé et classé dans l’ordre des temps de prise dans la journée. Il est composé de quatre planches, matin, midi, soir et coucher pour les sept jours de la semaine, avec un compartiment par médicament et les indications des posologies. Le patient dispose sur une étiquette autocollante de toutes les informations nécessaires, date et temps de prise, ensemble des médicaments présents et aussi médicaments hors pilulier à ne pas oublier. Ce dispositif est également déclinable pour un mois. Le principe de l’utilisation du boitier a été breveté.
OREUS Pilulier est accompagné d’une application mobile qui va permettre à l’infirmière libérale (IDEL) prenant en charge des patients semi-autonomes, de tracer ses actes de distribution de manière rapide et sécurisée. La version pour le patient est en cours de réalisation. Avec l’aide de rappels paramétrables, le patient sera averti des heures de prise de ses médicaments. Des messages lui indiqueront ses oublis et l’entourage du patient sera prévenu et pourra intervenir auprès de lui.
Remettre le pharmacien au centre du circuit du médicament
La préparation des doses à administrer disponible au comptoir est en cohérence avec les nouvelles missions du pharmacien dans l’accompagnement des patients, grâce aux entretiens pharmaceutiques et aux bilans partagés de médication. Suite à la nouvelle convention pharmaceutique du 1er janvier 2018, le
pharmacien d’officine est en mesure d’accompagner les patients fragiles grâce aux entretiens pharmaceutiques simplifiés et aux nouveaux bilans partagés de médication pour patients âgés. Cette population représente 9 millions de personnes. La PDA et la mise sous pilulier sécurisé sont encore des pratiques insuffisamment développées, qui demandent être plus connues des médecins.
La PDA remet ainsi le pharmacien au centre du circuit de distribution du médicament. Proposée aux patients en ville, elle va permettre au pharmacien de renforcer sa capacité de conviction auprès des patients, pour une meilleure observance et une meilleure compréhension de leur traitement. Le recours à un pilulier va également diminuer le risque d’iatrogénie médicamenteuse.
Pour une observance thérapeutique renforcée
10,4 millions de personnes bénéficient en 2016, du dispositif des affections de longue durée (ALD) pour la prise en charge d’affections comme le diabète, l’asthme persistant, l’hypertension sévère, les maladies psychiatriques de longue durée… Ces pathologies sont souvent silencieuses et quand les patients sont diagnostiqués, ils ont des difficultés à accepter leur maladie et leur traitement.
Le taux d’observance est très variable selon les pathologies. L’étude issue du CRIP (Cercle de réflexion de l’Industrie Pharmaceutique) réalisée par IMSHealth a montré une inobservance massive de l’ordre de 60% en moyenne, allant de 13% d’observance pour les traitements chroniques de l’asthme à 52 % pour l’ostéoporose, l’insuffisance cardiaque et le diabète de type 2. Pour l’hypercholestérolémie, elle varie de 36%à 44%. Concernant les troubles psychiatriques, elle est de 50% à un an, de 25% à 2 ans. Ces résultats confrontés à ceux publiés par l’OMS pour les pays développés confortent la notion d’une inobservance moyenne de l’ordre de 50%, soit un patient chronique sur deux.
La mauvaise observance représente un véritable enjeu de santé publique. Pour le patient, ce sont des risques de complications, d’aggravation ou de rechute, qui entraineraient plus d’un million de journées d’hospitalisation et pas moins de 8.000 décès chaque année en France. C’est également un coût pour la collectivité estimé à plus de 2 milliards d’euros.
Un rapport du Collectif bon usage du médicament, rendu public le 22 mars 2018, a également pointé les risques liés au mauvais usage du médicament, estimant le nombre de décès à plus de 10 000 personnes.
Cet article a été publié par la Rédaction le