À l’occasion du Festival SilverEco Bien-Vieillir 2024, Pierre-Olivier Lefebvre est intervenu pour le Réseau Francophone Villes Amies des Aînés, afin d’expliquer en détail ce concept et la manière dont les villes collaborent avec les citoyens âgés ainsi qu’avec les services publics locaux. Lors de cet échange, l’expert est revenu sur les principes établis par l’Organisation Mondiale de la Santé pour transformer les villes en lieux accueillants et adaptés aux besoins des personnes vieillissantes.
Créer des villes, des territoires et des pays adaptés aux seniors
La démarche « Villes Amies des Aînés » vise à créer des villes, des territoires adaptés aux seniors, en relevant les défis et en saisissant les opportunités pour favoriser un vieillissement actif et sain. Cette action mobilise divers acteurs, notamment des collectivités telles que les municipalités, les départements et parfois même les régions.
Cette démarche du « Network Age-firendly Cities » se verra peut être à l’avenir étendue aux pays, dans le cadre d’une approche « Age-friendly countries ».
« OMS : des « Villes Amies des Aînés » aux territoires et aux « Age-friendly countries » » tribune de Pierre-Olivier Lefebvre, délégué général du Réseau Francophone Villes Amies des Aînés.
Les Villes Amies des Aînés collaborent étroitement avec les citoyens, et en particulier les seniors, dont l’expérience est précieuse pour identifier les besoins réels. Les services publics locaux, tels que les transports, les services de santé, les associations, les entreprises et les structures médico-sociales, sont également fortement impliqués, bien qu’elles ne couvrent pas l’ensemble des besoins.
Créer un environnement accueillant pour les aînés
Pour avancer, il est essentiel d’adopter une approche globale. L’enjeu est de créer un environnement accueillant et facilité non seulement pour les aînés, mais aussi pour l’ensemble des citoyens.
Cette démarche repose sur huit thématiques principales définies par l’OMS :
- la mobilité,
- les espaces publics,
- le logement,
- la participation citoyenne,
- les services communautaires,
- la communication
- l’accès aux services de santé.
L’objectif est d’éviter une approche fragmentée et de favoriser une continuité dans les services et la vie des personnes âgées.
Pour Pierre-Olivier Lefebvre, délégué général du Réseau Francophone Villes Amies des Aînés, il est crucial de renforcer les infrastructures physiques (comme les trottoirs, les passages piétons et les transports adaptés) et numériques, en facilitant l’accès aux services administratifs en ligne. Cela pourrait inclure, par exemple, des ateliers visant à accompagner les seniors dans l’utilisation des outils numériques, afin qu’ils puissent accomplir leurs démarches administratives de manière autonome.
OMS : des « Villes Amies des Aînés » aux territoires et aux « Age-friendly countries » : le Replay
Le Réseau Francophone Villes Amies des Aînés progresse également en favorisant l’intégration des aînés dans la vie sociale et culturelle de la ville. Encourager des initiatives intergénérationnelles, organiser des événements culturels adaptés à leurs besoins et faciliter l’accès aux espaces verts sont autant d’exemples concrets. Ces initiatives, en plus d’améliorer la qualité de vie des aînés, renforcent le lien social, bénéficiant ainsi à toute la collectivité.
Cet article a été publié par la Rédaction le