Les objets connectés sont de plus de plus en plus nombreux et leurs usages divers. Cependant ces appareils sont souvent connecté en permanence au réseau et consomment d’avantage d’électricité.
L’Agence internationale de l’énergie souhaite initier une réflexion globale sur les objets connectés. L’Idate estime en effet que le nombre d’objets connectés atteindra les 80 milliards en 2020, un chiffre qui inquiète puisqu’il peut entrainer une surconsommation importante. En moyenne, 80% de l’électricité consommée par les objets connectés est utilisée afin de les maintenir sous tension et conserver leur connexion internet active.
C’est ce constat qui préoccupe le plus l’IEA (Agence Internationale de l’Energie) au vu de la multiplication et de la démocratisation des objets connectés. 
L’Agence Internationale de l’Energie publie un rapport et fait un ensemble de recommandations
La consommation globale des objets connectés pourrait être réduite de 65% en mettant en place des mesures adéquates.
Dans un rapport intitulé « More Date, Less Energy », l’IEA fait une série de recommandations : 
- Évaluer, analyser et harmoniser les politiques existantes pour les appareils commercialisés à l’échelle mondiale.
- Poursuivre une interaction étroite avec les industriels :
Dans un environnement qui évolue rapidement, il est essentiel de créer des relations étroites qui permettent de développer les technologies et les politiques en harmonie. Les politiques mises en place doivent être suffisamment stables pour renforcer la confiance des industriels, mais suffisamment souple pour offrir un cadre qui permet l’innovation. - Établir des normes technologiques internationales le plus rapidement possible.
- Encourager le développement de protocoles de communication qui soutiennent l’efficacité énergétique.
Les différents gouvernements devraient lancer des programmes et des initiatives incitant le développement de dispositifs et la création de protocoles de communication qui permettent des économies d’énergie.
Cela peut être fait grâce à des programmes de certification ou d’étiquetage, par exemple, ou par ajustement des politiques pour tenir compte des plus grandes réalisations dans l’industrie. Ces incitations devraient toutefois rester technologiquement neutre. - Donner la priorité à la collecte de données : À l’heure actuelle, l’utilisation de champs et de méthodes disparates, en terme de collecte de données, conduit à des résultat non comparables qui sapent les efforts collaboratifs de collecte de données.
S’il est évident que les différentes approches et méthodologies seront nécessaires pour collecter différents types de données, la cohérence entre les différents types de périphériques est essentielle :- L’élaboration d’un plan de gestion de la collecte de données et des données est une première étape clé,
- Elle doit être suivie de près par une collaboration internationale pour parvenir à un consensus sur les méthodes de collecte de données.
- La troisième étape consiste à lancer des projets de collecte de données, idéalement en parallèle avec la création d’un système ou un référentiel pour permettre le partage de données internationale et la gestion des données.
> Télécharger le rapport (en anglais) More Data Less Energy .
Adopter les bons gestes pour faire des économies d’énergies
Dans certains pays, comme la Suisse, des campagnes de sensibilisation sont menées auprès des utilisateurs d’objets connectés, notamment durant la période estivale, synonyme de départs en vacances.
Pensez donc à débrancher vos téléviseurs, Box, consoles et autres objets connectés avant de partir en vacances.
Autre geste simple pour faire des économies d’énergie : utiliser des multiprises munies d’un interrupteur, qui permettent de débrancher simplement l’électroménager et les autres appareils connectés qui restent souvent en veille.
Cet article a été publié par la Rédaction le