MIND : un programme pour maintenir à domicile les personnes atteintes de démence et troubles de la mémoire

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : INTERNATIONAL

Partager cet article

Un essai pilote intitulé MIND, Maximizing Independance at Home, a été mené sur 303 personnes âgées de 70 ans et plus et présentant des troubles de la mémoire, un déclin cognitif ou un état de démence.

L’essai a été mené par des chercheur de l’université Johns Hopkins, dans la ville de Baltimore aux Etats-Unis, les résultats ont été publiées dans la revue américaine The American Journal of Geriatric Psychology.

Aider les personnes âgées atteintes de troubles de la mémoire sans sacrifier leur qualité de vie

Les résultats d’une étude menée par les chercheurs de l’université Johns Hopkins ont montré qu’il était possible de maintenir plus longtemps à domicile les personnes âgées atteintes de troubles de la mémoire, de déclin cognitif et de démence, grâce à l’intervention d’une équipe de soins constituée d’un coordinateur de soin et de mémoire et d’une infirmière.Johns_hopkins_university

Cette équipe de soins est intervenue auprès de 110 personnes et a évalués leurs situations et besoins en matière de soins pour faire le diagnostic :

  • des problèmes de mémoire,
  • des problèmes médicaux non traités tels que les problèmes de vision, l’hypertension artérielle, le diabète, les prothèses … ,
  • des problèmes de comportement,
  • des activités quotidiennes.

Un plan de soin personnalisé a ensuite été élaboré pour chaque patient et l’équipe a travaillé avec la famille des patients pour surveiller leur progrès et ajuster les soins en fonction de l’évolution des besoins.

L’objectif de cette étude était de voir si un modèle de coordination des soins de la démence, intégrant des méthodes de soin dont l’efficacité a été prouvée, pourrait retarder la nécessité d’intégrer un établissement spécialiser pour les personnes atteintes de la maladie.

Selon les résultat de l’étude, les personnes qui ont reçu l’aide de l’équipe de coordination durant 18 mois sont en moyenne restés 288 jours de plus à leur domicile, soit 9,5 mois.

«Cela peut faire une énorme différence en termes de confort, de l’argent et de la qualité de vie de ceux qui sont impliqués», explique l’un des chercheurs.

> Vous pouvez télécharger et consulter l’étude (en anglais) The Maximizing Independence at Home (MIND) Pilot Randomized Trial


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *