Bien que depuis 2008, le lundi de Pentecôte soit aux yeux de la loi redevenu un jour férié, il est historiquement lié à la journée de solidarité. C’est pourquoi comme chaque année, le lundi de Pentecôte est l’occasion de relancer le débat sur le financement de la dépendance.
Bref historique
Mise en place en 2004 suite à la canicule de l’été précédent, la journée de solidarité a pour but de récolter des fonds en faveur des personnes dépendantes comme les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Pour les salariés, le principe est de travailler gratuitement pour que leur rémunération soit reversée à la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Si à l’origine cette journée se déroulait chaque année le lundi de Pentecôte, depuis 2008 il ne tient qu’à l’employeur de décider des modalités de cette journée.
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Journée de solidarité 2019
Selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, la journée de solidarité devrait rapporter plus de 2,87 milliards d’euros de recettes en faveur de la dépendance dont 2,1 milliards d’euros provenant des personnes actives et 785 millions des retraités.
A l’occasion de ce lundi de Pentecôte, nombreuses organisations syndicales et associations pour les personnes âgées comme la CGT, la CFDT ou encore l’AD-PA se mobilisent afin d’échanger sur des thématiques telles que le vieillissement de la population les dernières réformes concernant les seniors ou encore débattre sur la mise en place d’une seconde journée de solidarité.
Vers une seconde journée de solidarité ?
Bien que la journée de solidarité soit à l’origine d’importantes recettes, cela n’est pas suffisant comparé au coût de la dépendance. Afin de conserver des conditions de vies optimales pour les personnes dépendantes, il est nécessaire de réunir plus de fonds. C’est pourquoi depuis avril 2018, l’idée de la mise en place d’une seconde journée de solidarité est discutée ; à suivre donc.
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