L’intersyndicale de l’aide aux personnes âgées et l’AD-PA ont été reçues vendredi dernier à l’Élysée par Mme Marie Fontanel, la conseillère solidarité et santé d’Emmanuel Macron.
En priorité, l’intersyndicale et l’AD-PA (Association des Directeurs au service des Personnes Âgées) ont tenu à déposer les 35 000 cartes pétitions et les 800 motions signées. Ce rendez-vous a permis de rappeler les principales revendications de l’intersyndicale et l’AD-PA, toujours d’actualité depuis la grève du 30 janvier 2018, à savoir :
- L’application d’un-e salarié-e par résident-e,
- l’augmentation du temps passé auprès des personnes âgées à domicile,
- la revalorisation des rémunérations et la formation.
Des négociations à venir avec la ministre des Solidarités et de la Santé
Suite au rapport Libault qui confirme les besoins du secteur, la délégation a indiqué l’urgence de répondre dès cette année aux revendications immédiates, à travers l’ouverture d’une négociation réclamée par l’intersyndicale et l’AD-PA. Leur interlocutrice à l’Élysée a précisé que le Président de la République est conscient des difficultés du secteur et que ce dossier était en charge du ministère de la santé.
Aussi, l’intersyndicale et l’AD-PA ont à présent décidé de prendre attache avec Agnès Buzyn pour que s’engage rapidement des négociations. Dans ce cadre, ils réitèrent leurs revendications, dontla création urgente de 40 000 postes dès 2019 sur la filière du Grand Âge (services d’aide à domicile et établissements), afin d’améliorer tant les conditions de travail des salariés que l’accompagnement des aînés. D’autre part, ils réclament l’augmentation des salaires afin d’améliorer l’attractivité des métiers. Une conférence de presse s’est tenue vendredi 5 avril dernier à l’issue du rendez-vous à l’Élysée.
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