A l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer ce vendredi 21 septembre, les acteurs de la santé et de l’associatif se mobilisent pour sensibiliser le grand public à cette maladie qui concerne aujourd’hui 3 millions de personnes en France. Parmi eux, la startup Lili smart, service innovant d’aide aux aidants, a réalisé un dossier spécial pour accompagner les familles et les professionnels.
La communication avec un proche atteint d’une maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peut devenir compliquée à cause de multiples facteurs comme les problèmes de mémoire, de raisonnement, de langage ou encore les troubles du comportement. Lili smart propose quelques conseils pour favoriser la communication avec lui.
Engagez la conversation
Il est possible que votre proche souffre d’apathie, c’est-à-dire une perte d’initiative qui fait qu’il a du mal à démarrer une activité comme discuter mais une fois démarrée, il peut être très heureux de la poursuivre.
Privilégiez des conversations courtes
Préférez des échanges courts mais réguliers à de longues conversations. Utilisez des phrases simples, courtes et avec une seule idée. Votre proche qui a des problèmes à retenir trop d’informations pourra suivre la conversation plus facilement.
Joignez le geste à la parole
Si votre proche a désormais du mal à trouver des mots, lui montrer de quoi on parle facilitera sa compréhension de la conversation.
Adaptez votre élocution
Articulez et parlez lentement le temps de lui laisser le temps d’intégrer l’information afin de mieux la comprendre.
Utilisez des mots familiers
Privilégiez les mots fréquents à des mots qu’il emploie peu et dont le sens pourrait désormais être perdu.
Favorisez l’écoute active
Assurez-vous que votre proche écoute et comprend ce que vous dites en privilégiant les contacts visuels. Si ce n’est pas le cas, il ne pourra pas se souvenir de ce que vous avez dit.
Captez son attention
Ne débutez pas une conversation si votre proche fait autre chose car ses capacités attentionnelles ne lui permettent plus de se concentrer sur 2 choses à la fois.
Pensez positif
Privilégiez les phrases à tournure positive qui sont plus simples à comprendre.
Faites attention à votre langage corporel
Votre proche pourra parfois le comprendre plus facilement que le langage verbal et voir votre colère par exemple sans en comprendre les raisons.
Faites attention à son humeur
Ça ne sert à rien d’aller discuter avec votre proche et de le contrarier quand il est énervé ou de lui montrer ses faiblesses quand il est triste.
Favorisez le toucher
Il n’est pas rare que les personnes fragilisées souffrent d’une absence de contacts physiques, rassurants et apaisants dont nous avons tous besoin.
Cet article a été publié par la Rédaction le