Nous vous parlions récemment de ces robots de livraison, qui arpentaient les trottoirs de San Francisco. Huit mois après leur mise en place, il semblerait que ces robots ne soient plus les bienvenus dans la ville, célèbre de par son « Golden Gate ».
Une loi qui limite l’utilisation de robots à San Francisco
Le Conseil municipal a adopté le 5 décembre 2017 une loi limitant l’usage des robots : une mauvaise nouvelle pour certaines startups spécialisée dans ce secteur, à l’instar de Marble, positionnée sur le créneau du marché de la livraison par robot.
Que s’est-il donc passé ? Pourquoi un tel revirement de situation alors que les habitants de San Francisco devenaient il y a quelques mois les premiers à pouvoir se faire livrer de la nourriture par des robots ? L’adjoint au maire Norman Yee est monté au créneau en proposant « d’interdire purement et simplement les robots de livraison sur les trottoirs de la ville », selon le site Usine-Digitale.fr.
« Toutes les innovations ne sont pas bonnes pour la société », a-t-il déclaré, jugeant « qu’il faut rester vigilant si on ne veut pas pouvoir aller au supermarché sans se faire écraser par un robot ».
L’argument principal avancé par l’adjoint au maire : « ces automates mettraient en péril la sécurité des piétons, surtout des personnes âgées ou en situation de handicap ». Il a par ailleurs ajouté que « les robots prenaient le travail des livreurs traditionnels ».
Une utilisation restreinte et davantage contrôlée…
Pas de panique pour les fans de robots : vous en croiserez toujours dans certaines rues de San Francisco, cependant, leur utilisation sera davantage contrôlée : un employé devra garder un oeil en permanence sur le robot et être positionné à moins de 10 mètres de lui. Les startups ne pourront pas déployer plus de trois robots sur le trottoir et devront désormais se munir d’un permis. Enfin, maximum 9 automates pourront évoluer simultanément et ils ne devront pas excéder la vitesse de 5 km/h.
Dans un communiqué, Matthew Delaney, le CEO de Marble, a réagi positivement à cette nouvelle expliquant « qu’il s’agit d’une première étape prometteuse dans l’élaboration d’un système réglementaire qui aidera San Francisco à montrer l’exemple en matière d’innovation robotique ».
Un coup dur pour le secteur de la robotique ? A suivre…
Cet article a été publié par la Rédaction le