Les Echos Etudes : « Cliniques privées 2016 : Performances et stratégies face à la recomposition hospitalière »

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Les Echos Etudes publient une étude consacrée aux cliniques privées intitulée « Performances et stratégies face à la recomposition hospitalière », réalisée par Raoul Tachon et Laurence Valentin, analystes experts du secteur sanitaire, et dirigée par Elodie Bervily-Itasse, Directrice du pôle sanitaire et médico-social, Les Echos Etudes.

Cette étude établit un diagnostic financier du secteur et dresse un état des lieux complet des champs de réflexion qui agitent le secteur de l’hospitalisation privée. Elle propose également une vision opérationnelle et prospective.

Elle vise quatre objectifs, à savoir anticiper l’impact de la Loi Santé de 2015 et des réformes en cours sur la situation des cliniques; analyser les stratégies des acteurs (restructuration des réseaux, course à la taille); évaluer les performances financières des cliniques privées par spécialité (MCO, SSR, psychiatrie, dialyse) et passer en revue les 49 groupes qui composent le secteur hospitalier privé en 2016.

clinique - médical - hôpital - santéCliniques privées : un secteur majoritairement détenu par des investisseur financiers

L’étude des Echos Etudes montre que ces dernières années ont été marquées par des évolutions peu favorables au secteur des cliniques privées : fin de la convergence tarifaire, fin de l’utilisation des MIGAC comme moyen de respecter l’ONDAM, retour à un mécanisme de régulation prix/volume, retour officiel de la notion de service public hospitalier, diminution des tarifs pour annuler les effets positifs du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et du pacte de responsabilité sur les comptes, multiplication des retraits et non renouvellement des autorisations d’activité…

Par ailleurs, la progression de l’ONDAM (objectif national des dépenses d’assurance maladie) devrait rester en dessous de 1,8 % dans les années à venir. Cela va imposer des réformes dans la structure de l’offre.

Dans ce contexte, les cliniques privées, qui sont en général plus réactives que les hôpitaux publics, ont par le passé démontré des capacités d’adaptation importantes :

  • premières à développer l’ambulatoire,
  • moteur en matière d’HAD,
  • en première ligne dans le développement des SSR rendu nécessaire par la réduction des DMS et le vieillissement de la population…

Elles devront encore une fois faire face à une nouvelle vague de restructurations qui ne laissera survivre que les plus performantes.

Quels sont les impacts de « la loi de modernisation de notre système de santé » sur le fonctionnement des cliniques ?

LES Echos EtudesLa loi de modernisation de notre système de santé est porteuse d’enjeux lourds pour le secteur privé, notamment en ce qui concerne l’obtention du label service public hospitalier (SPH) par les cliniques qui va de pair avec l’interdiction des dépassements d’honoraires.

Le secteur est ainsi potentiellement coincé entre le marteau des ARS (subventions du FIR, renouvellement des autorisations) et l’enclume des praticiens libéraux, pas forcément enclins à renoncer aux dépassements au nom du label « service public »

Quant à la restructuration du secteur public autour des groupements hospitaliers de territoire (GHT). Les cliniques vont se retrouver face à des ensembles hospitaliers de très grande taille, en situation hégémonique sur un territoire de santé.

Leur poids (politique, en termes d’emplois et d’offre de soins) en fera des interlocuteurs privilégiés des ARS. La forte concentration en marche du secteur privé avec des rapprochements d’envergure (Ramsay/Générale de Santé, Vitalia/Vedici, Médi-Partenaires/Médipôle Sud Santé…) est néanmoins une forme de réponse à cette nouvelle donne concurrentielle.

Quelles marges de manœuvre pour augmenter les recette des cliniques privées ?

Alors que les tarifs baissent et que l’échappatoire d’une augmentation des volumes est de plus en plus compromise, le maintien du niveau de chiffre d’affaires devient problématique et les cliniques recherchent de nouveaux relais de croissance.

L’amélioration de la prestation hôtelière est un axe suivi par tous les grands opérateurs. La voie est cependant étroite alors que les dépassements d’honoraires des praticiens, qui ne leur profitent pas, contribuent également à une augmentation du reste à charge pour le patient.

Etude rédigée en français
Publiée en février 2016
300 pages
Tarif : à partir de 3 150 € HT


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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