Le groupe de travail « accueil et accompagnement des personnes âgées » sera animé par Evelyne RATTE

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : CINQUIEME RISQUE

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Les débats au sein de ce groupe de travail pourront aborder la question de la place des technologies de l’autonomie, l’évolution des métiers au service de nos aînés, l’évolution de l’habitat et de l’urbanisme, l’offre de services, aussi bien à domicile qu’en établissement.

Les réflexions de ce groupe de travail animé par Evelyne RATTE, conseillère maître à la Cour des comptes, ancienne préfète de la région Limousin, aboutiront à définir les conditions permettant de garantir le libre choix de nos concitoyens entre l’hébergement en établissement spécialisé et le maintien à domicile.

La question des aidants familiaux, dont le nombre est appelé à diminuer au cours des prochaines années, devra être abordée.

> A propos de la création de ces groupes de travail

A propos d’Évelyne RATTE :

A 59 ans, Évelyne RATTE est agrégée d’histoire et ancienne élève de l’ENA. Elle devient directrice de cabinet d’Hervé de Charette, d’abord ministre délégué à la Fonction publique (1986-1988), puis ministre du Logement (1993-1995). Conseillère référendaire à la cour des comptes de 1995 à 2003, elle est promue conseillère maître en 2003. En 2005, elle est nommée Préfète de l’Aisne, puis du Limousin de 2007 à 2010.


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1 réflexion sur “Le groupe de travail « accueil et accompagnement des personnes âgées » sera animé par Evelyne RATTE”

  1. BARRE CHRISTINE

    Déjà, aborder le sujet de la dépendance sous l’angle du libre choix ou du libre arbitre relève de l’utopie, il est en effet antinomique de vouloir faire cohabiter liberté et dépendance, par définition on devient tributaire du bon vouloir et du bien vouloir faire de l’entourage, qu’il soit familial, ou social dès que l’on perd la possibilité de pourvoir en toute indépendance à son bien-être quotidien. Personne ne choisit de manière spontanée d’aller en établissement, l’intervention de la famille ou des soignants, soit un intervenant extérieur est toujours à l’origine du placement, qui se substitue à la volonté défaillante de la personne âgée. On est dépendant des autres. Quant au maintien à domicile, on ne dira jamais assez combien c’est une charge émotionnelle, un épuisement physique et un sacrifice personnel lourds, doublés d’une grande sollicitude pour la parente qui pallie jour après jour aux facultés cérébrales et fonctionnelles déclinentes de la personne aimée mourante. J’ai accompagné mes deux parents jusqu’à la mort. Malgré des moyens financiers aisés et un accompagnement humain d’aides à domicile, je ne souhaite à personne d’assister durant des semaines ses parents jusqu’à la mort, chez eux. Il n’y a aucun répit. Quand les aide-soignantes ont droit à leur dimanche, leurs jours fériés leurs soirées et leurs nuits entières, la proche, elle, veille jour et nuit, soigne, change, donne la becquée, pose les patchs et change les perfus, elle abandonne son identité de fille jusqu’à enterrer sa relation avec sa mère avant qu’elle meurt, pour endosser ce qu’elle ne devrait jamais devenir : le témoin impuissant de leur souffrance et de l’agonie.

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