L’Association Française des Aidants réagit à la loi permettant le don de RTT à un collègue aidant

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L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté une loi permettant le don de jours de repos à un parent d’un enfant gravement malade le 9 mai dernier.

L’Association Française des Aidants a réagi dans un communiqué de presse suite au vote de cette loi, saluant d’une part cette avancée, mais soulevant la question de la reconnaissance et de l’accompagnement, en général, des aidants qui exercent une activité professionnelle.

« Cette loi ne concerne qu’une minorité d’aidants »

Une loi votée le 9 mai dernier permet désormais aux salariés qui le souhaitent de faire don de jours de RTT à un collègue si ce dernier « assume la charge d’un enfant âgé de moins de vingt ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants »logo association française des aidants

Une avancée, certes, mais une avancée timide sur le chemin de la reconnaissance du rôle des aidants et de leur accompagnement. Dans un communiqué de presse, l’Association Française des Aidants relève que « cette loi ne concerne qu’une minorité d’aidants » et pose la question suivante :  » quid de ceux qui n’ont pas de RTT, ou alors de ceux qui accompagnent un enfant de plus de vingt ans, un conjoint, un parent ? ».

L’Association Française des Aidants rappelle par ailleurs que « pour 73 % des aidants, l’entreprise a un rôle à jouer auprès des proches aidants, notamment en les informant et en favorisant la conciliation avec la vie professionnelle » mais aussi qu’elle « milite pour faciliter les aménagements des horaires de travail et bien évidemment pour une prise en charge de qualité pour la personne qui a besoin d’aide ».

Le projet de loi d’orientation et d’adaptation de la société au vieillissement comporte un volet concernant l’accompagnement et la reconnaissance du rôle des aidants. Devant initialement être présenté au conseil des ministres du 23 avril puis  examiné à l’Assemblée nationale au mois de juin, il a été retiré de l’ordre du jour.

Le Premier Ministre Manuel Valls a cependant indiqué dans une lettre aux parlementaires, suite aux nombreuses réactions des acteurs du bien vieillir, que « le projet de loi sur l’adaptation de notre société au vieillissement sera proposé prochainement ».


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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