La fédération SOS MÉDECINS FRANCE a réuni son Assemblée générale ce jeudi 14 octobre. À cette occasion, la fédération a voté le durcissement du mouvement dans lequel elle est actuellement engagée, pour sauver la visite médicale à domicile.
L’Assemblée générale a ainsi décidé :
- La suspension immédiate et pour une durée d’un mois, de la transmission des données épidémiologiques à Santé Publique France.
- Un arrêt total d’activité de 48h dans les toutes prochaines semaines.
- La sensibilisation de l’ensemble des citoyens qui sollicitent nos services (6.5 millions d’appels par an) sur le risque de la disparition de la visite à domicile en France.
Pour mémoire, la fédération est engagée dans des discussions avec la CNAM et l’exécutif. À l’occasion de la journée nationale de mobilisation du 27 septembre, 100% des médecins, dans 100% des structures SOS, avaient cessé le travail, recevant un soutien marqué des patients et plus largement des citoyens.
Les structures ont un problème aigu pour maintenir des visites à domicile. Et les seules mesures proposées par la CNAM sont de revaloriser les astreintes de nuit et les actes passant par le SAS. L’Assemblée générale a donc estimé que cette réponse était complétement hors sujet.
Dr Serge Smadja, secrétaire général de SOS MÉDECINS FRANCE
L’Assemblée générale a été l’occasion d’un débat sur le modèle de SOS MÉDECINS. Le Dr Jean-Christophe Masseron qui été réélu ce jeudi à l’unanimité Président de SOS MÉDECINS FRANCE pose ainsi la question :
Serons-nous conduits à revenir sur la primauté de la visite à domicile dans nos pratiques, pour trouver un nouvel équilibre ? C’est toute la question qui est posée, avec les conséquences que cela implique sur la qualité du service médical que nous devons aux patients.
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