L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge – premier pôle d’excellence international consacré au vieillissement – a été lancé le mardi 2 avril à Toulouse, avec pour objectif de faire de cette ville la capitale mondiale du bien-vieillir. Le Groupe Ircem, particulièrement engagé sur ce sujet et souhaitant encourager la recherche scientifique sur celui-ci, rejoint cette démarche en tant qu’ambassadeur de l’IHU. Un rôle que l’Ircem entend jouer pleinement, en s’investissant dans les activités de recherche et en contribuant au développement de solutions concrètes au service du vieillissement en santé.
Un partenariat d’envergure qui s’inscrit dans la stratégie “CAP 2027”
Le Groupe Ircem devient ambassadeur de l’IHU HealthAge, en cohérence avec la stratégie “CAP 2027” de cette entreprise de protection sociale, dévoilée en début d’année. “Contribuer, notamment par la recherche, au mieux-vivre des publics que nous accompagnons est au coeur de notre mission, qui s’appuie d’abord sur le rôle social que nous menons, et ce partenariat ambitieux illustre toute notre volonté d’agir [pour nos publics]” explique ainsi Serge Da Mariana, Directeur Général du Groupe Ircem.
Recherche translationnelle, gérosciences, pratique clinique et de prévention du vieillissement
Pour cela, le Groupe Ircem entend se saisir des expertises développées par les équipes scientifiques de l’IHU HealthAge – unique pôle d’excellence en Europe entièrement dédié au vieillissement – qui permettront des avancées majeures dans les domaines de la recherche translationnelle, des gérosciences, de la pratique clinique et de la prévention du vieillissement des publics.
Un travail particulièrement bénéfique, et complémentaire à bien des égards à celui d’accompagnement desdits publics par l’Ircem, ces derniers étant caractérisés par des fragilités sanitaires, sociales et économiques, qui nécessitent généralement d’intervenir vite – dans une optique de réversibilité.
“Concrètement, ce partenariat permettra d’entériner plusieurs projets, parmi lesquels la mise en place de programmes de recherche ambitieux pour comprendre ce qui surexpose nos publics à un processus de vieillissement accéléré, en leur donnant la possibilité de participer à des essais de recherche afin d’identifier les interactions à mettre en oeuvre pour mieux les accompagner” révèle Serge Da Mariana.
Aujourd’hui, les CSP+ sont en effet majoritaires dans ces essais, qui manquent cruellement de diversité sociale – et par là même de représentativité. Or, les publics accompagnés par l’Ircem sont concernés en premier lieu par les enjeux liés aux gérosciences, à la médecine préventive de demain, au ralentissement du vieillissement des organes… ce qui intéresse particulièrement les équipes de l’IHU. Un comité de pilotage stratégique va ainsi être mis en place entre ces dernières et l’Ircem, ces deux structures partageant une même approche holistique sur la question du vieillissement. L’Ircem est par ailleurs le seul groupe de protection sociale parmi le cercle des ambassadeurs.
“En soutenant l’IHU HealthAge, nous faisons le choix de collaborer avec une structure qui est une véritable locomotive en France et en Europe sur ces sujets, labellisée par l’Organisation Mondiale de la Santé, et qui développe une approche positive en considérant [comme nous] que la question du vieillissement n’est pas une contrainte mais une opportunité. Aujourd’hui, bien vieillir, ce n’est plus seulement vieillir en bonne santé, mais vieillir en continuant à faire ce qui est important pour soi.”
Serge Da Mariana – Directeur général du Groupe IRCEM
Le “mieux-vieillir” : un impératif compte tenu des transitions à l’oeuvre
Fier d’accompagner l’IHU toulousain en tant qu’ambassadeur, le Groupe Ircem rappelle l’importance de la prise en compte du “mieux-vieillir” à l’aune des transformations démographiques en cours.
“En 2020, nous comptions 1 milliard de personnes âgées de plus de 60 ans dans le monde, en 2050 ce chiffre devrait doubler pour s’élever à 2,1 milliards !” rappelle Serge Da Mariana. Un bouleversement confirmé par le professeur Bruno Vellas, Chef de service du Département de médecine interne et de gériatrie au CHU de Toulouse, qui estime que “[nous] allons vivre en moyenne 30% de notre vie après 60 ans.” D’où l’importance, selon M. Vellas, “[d’]accélérer sur le volet préventif, et plus sur le seul volet curatif, en identifiant proactivement [à l’aide du travail mené par l’Ircem] les fragilités (troubles musculo-squelettiques, fragilités économiques…) afin d’anticiper au plus tôt les dépendances.”
Outre l’inéluctable vieillissement de la population, les enjeux de notre époque – qu’ils soient liés aux inégalités sociales ou à la situation économique ou sanitaire – rendent plus que jamais impérative une meilleure prise en compte de la protection sociale des emplois de la famille et des services à la personne, qu’il s’agisse de salariés, d’employeurs ou de retraités de ce secteur d’activité en France. “Les enjeux liés au bien-vieillir, et plus globalement au mieux-vivre, nous apparaissent donc comme essentiels, afin d’accompagner toujours plus efficacement cette longévité en bonne santé et – surtout – de l’intégrer à la stratégie globale de responsabilité sociale qui est la nôtre, à l’image du dividende social que nous avons récemment mis en place [au sein de l’IRCEM]” résume Serge Da Mariana.
Cet article a été publié par la Rédaction le