Les résultats d’une étude menée par la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie ont été présentés lors de la réunion annuelle de l’American Academy of Neurology. Ils révèlent notamment que les programmes de télémédecine mis en place dans l’état d’Oregon permettent d’intervenir auprès de personnes victimes d’AVC résidant dans des régions à faible démographie médicale, élargissant la couverture des soins d’environ 40 %.
« Les programmes de téléAVC permettent d’intervenir auprès de patients situés dans des petites localités et de fournir des soins urgents à des personnes jusqu’ici trop isolées pour en bénéficier », explique Brendan Carr, auteur de l’étude et professeur à la Perelman School of Medicine. « En développant les réseaux de téléAVC, on offre à chacun de meilleures chances de survie suite à un AVC, quatrième cause majeure de décès aux États-Unis. »
Une précédente étude menée par le Dr Carr et son équipe avait établi que seuls 54,5 % des habitants de l’état d’Oregon étaient en mesure de rejoindre un établissement hospitalier adapté dans les 60 minutes suivant les premiers symptômes, et que 20 % n’avaient accès à aucun réseau de télémédecine ni établissement spécialisé.
La plupart des hôpitaux spécialisés sont en effet situés dans des zones urbaines, mais la télémédecine permet aujourd’hui d’intervenir dans des zones rurales 24 heures sur 24, grâce notamment à des connexions vidéo de haute qualité avec des spécialistes situés à distance. Ainsi, grâce au développement du réseau de téléAVC en Oregon, 80 % des habitants ont désormais accès à des soins spécialisés.
> Source : Telestroke Program Increases « Golden Hour » Access to Stroke Care by 40 Percent
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