La stimulation cérébrale profonde pourrait aider à freiner le déclin des fonctions cognitives et de la mémoire. La méthode est relativement simple : il s’agit d’envoyer un courant électrique dans une partie du cerveau, à l’aide d’une électrode.
La technique a déjà été expérimentée avec succès pour la maladie de Parkinson. En effet, les neurochirurgiens ont constaté que les patients ne tremblaient plus lorsque l’électrode était posée dans leur cerveau.
C’est le Professeur Lozano et son équipe Canadienne qui ont découvert de manière fortuite les potentiels de la stimulation cérébrale profonde dans la maladie d’Alzheimer. Ils cherchaient initialement à réveiller chez une personne obèse le sentiment de satiété, stimulant l’hypothalamus (structure du système nerveux central). À leur grand étonnement, le patient a raconté avec précision le souvenir d’une scène survenue trente ans auparavant.
Le Professeur Denys Fontaine du CHU de Nice a confirmé qu’un travail était en cours pour estimer le potentiel d’efficacité de cette découverte :
« Nous avons initié une étude pour évaluer la faisabilité et la sécurité d’emploi de la stimulation cérébrale profonde chez des patients présentant une maladie d’Alzheimer avec atteinte cognitive et mnésique modérée et d’en évaluer l’efficacité à ralentir ou stabiliser le déclin de ces fonctions » a-t-il déclaré.
Les premiers résultats sont concluants mais les tests réalisés se comptent encore « sur les doigts des deux mains » tempère le Docteur Marc Lévêque, neurochirurgien à Marseille.
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