Un an après le lancement du plan interministériel de sécurisation des établissements, le Ministère des Solidarités et de la Santé a tenu le 7 novembre 2017 un colloque sur le sujet. Celui-ci couvre aussi bien la lutte contre les incivilités, la malveillance et les violences du quotidien, la protection contre le risque terroriste et la cyber-sécurité.
Sécurisation des établissements de santé : une prise de conscience indispensable de tous les acteurs
Face à la recrudescence des menaces qui touchent l’hôpital, des plans de sécurisation d’établissement (PSE) ont été rendus obligatoires dans chaque structure.
Penser la sécurisation des établissements est donc une approche globale garantissant le niveau des soins, l’accueil des patients et la qualité de vie au travail des personnels. C’est ce qu’a confirmé Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, en clôture du colloque.
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4 axes forts engagés par Agnès Buzyn
Agnès Buzyn s’est engagée sur 4 axes forts :
Une dynamique de proximité
Les agences régionales de santé (ARS) qui animent les politiques locales, en lien avec les préfectures et les parquets, bénéficient d’un accompagnement financier à hauteur de 75 M€ sur 3 ans dans le cadre du FMESPP.
Une qualité de vie retrouvée au travail
Eradiquer la malveillance et l’incivilité subies par les personnels est au cœur des enjeux. C’est pour cela qu’un observatoire national des violences en santé (ONVS) est chargé de recenser les actes de violence constatés dans les établissements. Déclarer, c’est faire évoluer les mentalités : les pouvoirs publics incitent donc à signaler.
Des équipes responsabilisées
Les professionnels ayant un rôle à jouer dans leur propre sécurité et celle de leurs patients, des actions de formation seront mises en place dès 2018. De plus, une réflexion sera conduite sur l’évolution des métiers de la sécurité et de la sûreté.
Une réelle cyber-sécurité
« Le plan d’action de sécurité des systèmes d’information et le portail des signalements constituent une réponse concrète face aux incidents graves », précise le communiqué de presse.
Ces exigences de sécurité obligent les acteurs à travailler en étroite concertation afin de trouver des réponses collectives et de préserver les conditions d’exercice de professionnels. L’hôpital n’est plus un sanctuaire à l’abri des violences, il doit pouvoir y faire face sans mettre en péril ses valeurs d’ouverture, d’accessibilité et d’absence de discriminations auxquelles sont attachées les personnes qui y exercent.
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