Lors de son discours présidentiel le 17 Novembre (voir notre article: Nicolas Sarkozy annonce la réforme 5ème risque dépendance et la création d’une nouvelle branche de la Sécurité Sociale pour 2011), Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place du chantier dépendance qui commencera par un débat national.
Cette concertation est vue d’un bon œil par la plupart des associations. Néanmoins, elles restent vigilantes et insistent pour que les personnes handicapées ne soient pas oubliées. Elles manifestent également leurs craintes de voir le cinquième risque reposer sur un système assurantiel privé et non sur la solidarité nationale
Claudy Lebreton, président de l’ADF a déclaré que les départements qu’il représente participeront au débat car la solution à la dépendance est un choix de société. Il prévient que le recours à un système assurantiel ne ferait qu’accroître les inégalités entre les Français.
L’Association des Paralysés de France (APF) se réjouit de la mise en place d’une cinquième branche de la sécurité sociale annoncé par le président et souhaite faire entendre sa voix pour que les personnes handicapées ne soient pas les oubliées de la dépendance. L’APF se prononce également contre un système assurantiel qui exclurait le public le plus précaire.
Pour l’UNA, les nouveaux délais de mise en place du cinquième risque ne correspondent pas à l’urgence dans laquelle se trouve le secteur de l’aide à domicile. Cependant, la possibilité d’un financement par l’augmentation de la CSG est pour elle une option satisfaisante.
La fédération Adessa A Domicile juge indispensable la mise en place d’un débat national réunissant tous les acteurs du milieu de la dépendance ainsi que les citoyens. La mise en place d’un droit universel à la compensation de la perte d’autonomie, supprimant la barrière de l’âge est une nécessité pour la fédération.
Le syndicat Force Ouvrière demande une clarification des intentions de Nicolas Sarkozy car le choix d’une cinquième branche de la sécurité sociale implique la mise en place d’une cotisation sociale et non celle d’un système assurantiel.
L’UNIRS appel de son côté à une manifestation le jeudi 25 Novembre visant à refuser toute « privatisation » du risque dépendance. Le financement devant passer par une cotisation sur tous les revenus et tous les patrimoines.
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