Les Assises Générations Durables, qui se sont déroulées à Lyon le 10 décembre devant près de 200 directeurs d’établissements, ont permis de démontrer que le développement durable est un véritable outil de performance et d’efficience.
Deux ans de recherche ont donc mis en évidence une nouvelle approche du secteur dont les personnes âgées seraient les premiers bénéficiaires.
Les fruits de 26 mois de travail présenté aux Assises Générations Durables
Les Assises Générations Durables ont clôturé une recherche-action inédite de 26 mois nommée ADD’AGE (Action Développement Durable au service du grand Âge), portée par la FNAQPA et soutenue par la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) et l’AGIRC-ARRCO.
Lors de cet évènement, l’ensemble des résultats ont été présentés : de la première revue de littérature réalisée sur ce secteur, aux résultats des 15 expérimentateurs (Ehpad et SSIAD) dont les responsables étaient venus de toute la France pour faire part de leur expérience, en passant par l’enquête nationale réalisée par l’Université Claude Bernard Lyon 1 auprès de 486 établissements.
Pour Didier SAPY, Directeur Général de la FNAQPA, dont la mission première est l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées, « les résultats de cette recherche-action vont au delà de nos espérances. Ils doivent désormais conduire les pouvoirs publics à de nouveaux modes de gouvernance et les directeurs d’établissements à un nouveau mode de management. Un changement de regard devient nécessaire. L’aspect social ne doit plus être considéré comme un coût mais comme un investissement».
Pour Anne SAINT-LAURENT, Directrice de l’action sociale AGIRC-ARRCO, « nous allons développer cet accompagnement en suscitant l’adhésion de nouveaux établissements à cette démarche développement durable. Notre objectif est de séduire 50 % de notre réseau en démontrant par l’exemple qu’ils ont tout à y gagner».
Un point de vue partagé par Xavier DUPONT, Directeur de la CNSA, pour qui « cette démarche pionnière s’imposera demain à tous les établissements sociaux. Nous sommes aux côtés de toutes les structures désireuses de s’engager dans une telle démarche. Reste à ce que les pouvoirs publics nationaux et territoriaux s’emparent de cette question ».
Les résultats de la recherche action Add’âge
- Amélioration de la qualité de vie des personnes âgées
Le premier impact de cette démarche, et non des moindres, a démontré que les personnes âgées ont vu leur confort et leur qualité de vie se développer sans augmentation de leur participation financière. Il s’agissait là l’objectif premier de la recherche-action ADD’AGE. Les efforts engagés autour de la nutrition et de la notion de plaisir, de la lutte contre le gaspillage alimentaire, de l’habitat, de la gestion des consommations…, mais aussi du dialogue au sein des établissements ont démontré des impacts directs et indirects sur la qualité de vie des résidents.Par exemple, un établissement a réduit de 6 tonnes ses déchets alimentaires. Il a économisé 35 000 € qu’il a choisi de réinvestir dans l’achat de matériel de cuisine, de produits locaux, de nettoyeurs vapeurs, d’éclairages plus confortables…
- Amélioration de l’image du secteur des personnes âgées
Une meilleure image a été constatée dans 79% des établissements engagés dans une démarche RSE. Cette nouvelle notoriété profite ainsi au secteur des personnes âgées qui a souvent une image négative auprès du grand public et qui peine à attirer des futures vocations.- Amélioration du bien-être au travail
64% des structures engagées ont constaté le développement des talents des personnels, considérés comme des ressources efficaces pour atteindre des objectifs sociétaux.
Un expérimentateur ADD’AGE a ainsi noté une diminution de ses accidents du travail (0 en 6 mois) et de son turn over qui est passé de 20% à 6% en 2 ans.- Amélioration de la performance
En dépit du contexte économique tendu, près de 50 % des EHPAD et des SSIAD engagés dans une stratégie RSE ont vu leur chiffre d’affaires et leur trésorerie augmenter plus fortement que les non engagés depuis l’année précédente.
« Nous espérons que ces Assises Générations Durables suscitent l’envie à de nombreux établissements »
Si cet engagement dépend évidemment de la volonté des directeurs d’établissements et de leur environnement territorial, Didier SAPY déclare, « nous espérons que ces Assises Générations Durables et les résultats d’expérience suscitent l’envie à de nombreux établissements d’engager de nouvelles stratégies avec le prisme du développement durable. Nous avons désormais à leur disposition un « kit » pour réussir leur mutation et engager une nouvelle démarche bénéfique sur le plan économique mais aussi social et environnemental. Ces directeurs d’établissements peuvent compter sur la FNAQPA pour défendre leurs intérêts à l’échelle locale et dans les plus hautes sphères nationales et internationales ».
Cet article a été publié par la Rédaction le
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