Depuis le début de l’épidémie, entreprises et salariés des services à la personne sont fortement mobilisés pour trouver des solutions et assurer une continuité de service aux clients.
Cette mobilisation s’est faite dans le cadre d’incertitudes liées à l’activité et la rémunération des employés de maison. Dans ce contexte, la Fédération du Service aux Particuliers (FESP) et les pouvoirs publics viennent de s’entendre sur un dispositif pour maintenir les salaires de l’emploi direct et ayant facilité au plus grand nombre.
En effet, pour des raisons de sécurité et de santé publique, près de 55 % des membres de la FESP, fédération la plus représentative du secteur des services à la personne, ont décidé, en responsabilité, de cesser toutes interventions sauf pour les personnes les plus fragiles ou isolées.
En réponse aux inquiétudes exprimées le 19 mars dernier par le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, qui appelait à la solidarité nationale en continuant à rémunérer les employés à domicile pour leur garantir un salaire à la fin du mois et maintenir leur pouvoir d’achat, la FESP a mis en place un système innovant, validé par les administrations concernées, ou les structures dites mandataire ont la possibilité d’avancer la rémunération des salariées pour le compte du client final.
Cette mesure inédite aura pour bénéfice le maintien des salaires du personnel à domicile, soit plus de 30 000 employés. Elle nécessite une collaboration avec les services l’Etat et un contrôle scrupuleux et transparent des procédures.
A ce titre, les membres de la FESP sont en mesure de pouvoir rémunérer les collaborateurs mandataires d’un minimum de 8,03€ net de l’heure, soit 100% du SMIC dès cette semaine.
Alors qu’aucune mesure n’était prévue, je suis fier que la FESP ait pu convaincre les pouvoirs publics et de m’être battu pour le maintien des salaires des employés de maison, nécessaire à leur vie et à la confiance qu’ils nous accordent depuis des années. Ensemble, nous nous sommes mobilisés pour ne laisser personne de côté, à la hauteur de nos valeurs, et avons œuvré pour préserver nos ressources qui nous sont essentielles ! commente Maxime Aiach, Président de la FESP.
Cet article a été publié par la Rédaction le