Comme l’a rappelé le Président de la République, le Grand débat national est un exercice démocratique où tout le monde doit pouvoir s’exprimer.
Cela doit inclure les personnes malades, isolées, exclues, les personnes en situation de handicap, y compris mental, et les personnes âgées en perte d’autonomie, lesquelles sont trop rarement sollicitées sur les sujets de société.
Par principe, ces personnes disposent des mêmes droits et devoirs que tout citoyen. Elles sont concernées par les choix qui engagent l’avenir de notre société et leur parole doit être également recueillie. En outre, leur expérience peut conduire à un éclairage neuf sur les thématiques soumises à concertation et, à terme, servir de levier de progrès.
C’est la raison pour laquelle, alors que ces personnes sont généralement frappées d’invisibilité, le Cercle Vulnérabilités et Société se mobilise pour organiser d’ici au 15 mars 2019 des ateliers destinés à recueillir la parole des plus vulnérables et à la restituer dans le cadre du Grand débat national.
Ces ateliers, qui porteront sur le thème de la démocratie et de la citoyenneté ou encore celui de la transition écologique, se tiendront au sein même des structures d’accueil (Ehpad, foyers d’accueil médicalisé, foyers d’hébergement, lieu de vie pour travailleurs autistes, associations, etc.).
D’ores et déjà, plusieurs organisations membres du Cercle Vulnérabilités et Société, telles que AD-PA (Citoyennage), Adef Résidences, AG2R La Mondiale, l’Arche en France, Korian, Les Petits frères des pauvres, Maisons de Famille, Œuvre Falret, Vivre et Travailler Autrement… se sont engagées dans cette opération inédite consistant à organiser au sein d’un ou plusieurs de leurs établissements / structures d’accueil des ateliers pour recueillir les propositions des plus vulnérables sur des questions concernant l’ensemble de la population.
Cet article a été publié par la Rédaction le