Le pôle de recherche en économie d’EDHEC Business School publie aujourd’hui une étude intitulée « Maintenir la formation continue pour les seniors : pourquoi, comment, combien ? ».
Cette étude, co-écrite par Arnaud Chéron, directeur du pôle de recherche en économie de l’EDHEC Business School, Pierre Courtioux, chercheur au Pôle économie de l’EDHEC, et Vincent Lignon, chercheur associé au Pôle économie de l’EDHEC fait le constat d’un décrochage de l’investissement dans la formation des seniors, et plaide pour un aménagement du dispositif actuel de soutien à la formation continue.
Une étude pour alerter l’opinion publique sur la nécessite de soutenir la formation des salariés autour de 50 ans
L’étude « Maintenir la formation continue pour les seniors : pourquoi, comment, combien ? » réalisée par le pôle de recherche en économie d’EDHEC Business School souhaite alerter l’opinion publique sur la nécessite de soutenir la formation des salariés autour de 50 ans, « enjeu qui se trouve renforcé par la perspective d’augmentation de la durée des carrières ».
Pour cela, l’étude préconise de « renforcer et de rééquilibrer les dépenses de formation engagées par les employeurs, en faveur de leurs salariés de plus de 50 ans ». Pour y parvenir, il faudrait atteindre un montant de l’ordre de 3 milliards d’euros, soit à peu près « 10% de plus que l’effort actuellement consenti ».
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Le décrochage de la formation continue chez les seniors, au delà de 50 ans
Pour pallier aux problèmes de formation continue des seniors, l’étude propose en premier lieu d’amorcer un rééquilibrage des démarches de formation continue en fonction des tranches d’âge.
Selon les chercheurs de l’EDHEC, « il convient de maintenir un effort supplémentaire de formation des seniors jusqu’à un âge suffisamment éloigné de l’âge de départ à la retraite ». Aussi, ces dernier préconisent, pour une retraite à 62 ans, que les actions de formation doivent principalement cibler sur les 52-58 ans encore en emploi. « Les entreprises, en écartant trop tôt les employés de la formation continue, complexifient la problématique de l’accès au travail des 50 ans et plus ».
Les chercheurs de cette étude se disent « persuadés que les actions de formation et leur temporalité en termes de cycle de vie, c’est-à-dire l’âge auquel interviennent ces investissements au cours de la carrière, ont toute leur importance ».
Cet article a été publié par la Rédaction le