Des chercheurs suédois ont découvert que les propriétaires de chien avaient une meilleure santé cardiovasculaire que la population générale. Cette étude, publiée dans la revue « Nature » pointe en effet du doigt les bienfaits de la présence d’un compagnon à 4 pattes sur la santé des humains. Explications…
Une meilleure santé cardiovasculaire pour l’homme et les chiens
Les chercheurs suédois se sont penchés sur l’interaction entre l’homme et le chien et ont découvert que la présence d’un chien était positivement corrélée à une meilleure santé cardiovasculaire.
Pour en venir à cette conclusion, les scientifiques ont suivi près de 3,4 millions de personnes âgées de 40 à 80 ans pendant 12 ans. Ils ont constaté que les propriétaires de chiens couraient en moyenne moins de risques de décès par maladie cardiovasculaire ou de maladie cardiovasculaire tout simplement.
La raison : le chien offrirait un soutien social et une motivation pour l’activité physique des propriétaires.
« Fait intéressant, nous avons découvert que posséder un chien est un facteur particulièrement protecteur pour les personnes vivant seules, alors que ces dernières sont habituellement plus à risque de décès ou de maladies que les personnes qui vivent en couple », souligne Mwenya Mubanga, étudiant en médecine à l’Université d’Uppsala, en Suède.
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Le chien, meilleur ami de (la santé de) l’homme
Les bienfaits de la présence d’un chien sur la santé des humains ne sont plus à démontrer. Une étude américaine a déjà prouvé que les propriétaires de chien avaient un indice de masse corporelle plus bas que les autres et qu’ils allaient moins souvent chez le médecin. D’autres chercheurs ont pointé du doigt le fait que la présence d’un chien au domicile rendait les enfants moins anxieux et moins stressés.
Par ailleurs, d’après une étude publiée en juin 2017 dans le journal scientifique BMC Public Health, les personnes âgées de 65 ans et plus propriétaires d’un chien marcheraient en moyenne 22 minutes de plus que les autres dans une journée, soit 2 760 pas supplémentaires chaque jour.
« En renforçant l’attachement, stimulant la conversation et favorisant les interactions sociales, le compagnon canin contribue à augmenter le niveau d’ocytocine (l’hormone de l’attachement amoureux ou du lien mère enfant) et à réduire les niveaux de cortisol, une hormone qui régule le métabolisme », expliquent alors les chercheurs.
Alors, le chien est-il un « médicament ultime » ? Le temps est peut-être venu d’aller en adopter un !
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