La technique d’impression 3D permet d’innover dans différents domaines, notamment celui de l’agro-alimentaire. Plusieurs solutions innovantes pour améliorer l’alimentation des personnes âgées ( Gel Manche, Seneo Pro…) s’appuient sur l’impression 3D.
L’industrie pharmaceutique s’appuie elle aussi sur cette l’impression 3D pour améliorer la qualité des médicaments. Ainsi, aux Etats-Unis, les premiers médicaments imprimés en 3D devraient être commercialisés au début de l’année 2016.
La FDA donne son feu vert pour la commercialisation d’un médicament conçu grâce à l’impression 3D
La Food and Drug Administration (FDA), organisme gouvernemental américain, a donné au laboratoire Aprecia l’autorisation de commercialiser le premier médicament conçu grâce à l’impression 3D dès le début de l’année 2016. Il s’agit du médicament Spritam, indiqué contre les crises d’épilepsie.
La composition de ce médicament en vente depuis 15 ans reste la même, seul son mode de fabrication évolue : une imprimante 3D assemblera désormais le médicament couche par couche.
Ce procédé novateur permet de maîtriser la structure du médicament avec précision ce qui ouvre de nouvelles pistes, notamment celle de la fabrication de médicaments sur-mesure.
Les dosages pourraient être ajustés en fonction de l’état de santé des patients ou bien de manière à diminuer les risques d’interactions médicamenteuses. Cette évolution serait particulièrement bénéfique aux personnes âgées qui se voient prescrire plus de 10 médicaments différents par jour
Dans le cas de Spritam, les comprimés sont conçus pour se dissoudre dans l’eau en 4 secondes.
Cet article a été publié par la Rédaction le
Comme le prouve cette article, l’impression se généralise surtout chez les professionnels et non chez les particuliers qui restent assez hermétiques à cette technologie. En tout cas les applications dans le domaine de la santé sont très prometteuses !