Un document, rédigé en collaboration avec des personnalités du domaine médical, propose une approche de la lumière et de la couleur permettant d’améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes âgées.
Cette approche permettrait de « garantir la sécurité des patients, de participer à leur santé en régulant leur rythme biologique tout en participant à leur bien-être psychologique, réduisant ainsi les prises médicamenteuses », d’après l’Association française de l’éclairage (AFE).
Eclairage : des recommandations synthétisées dans un rapport
D’après la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, en 2016, les EHPAD accueillaient plus de 600 000 personnes en France. D’ici 2040, on devrait compter entre 1,7 et 2,2 millions de personnes âgées dépendantes. Ces patients, qu’ils soient dépendants ou autonomes, ont une relation spécifique à la lumière et à la couleur, de par le vieillissement de leur système visuel.
Rédigé en collaboration avec des spécialistes de la vision, du sommeil (Institut du sommeil et de la vigilance et Institut de la Vision), de la chronobiologie (INSERM), de la gériatrie et de la psychogériatrie, ce document synthétise :
- L’état des connaissances sur la relation vision / lumière / couleur / sécurité /santé pour les personnes autonomes et dépendantes ;
- Une partie applicative et concrète avec les recommandations en matière d’éclairage et de couleur pour chaque type d’espace (accueil, chambre…) ;
- Le rôle psychologique de la lumière et de la couleur et ses apports dans les soins aux personnes dépendantes et autonomes ;
- Un rappel des normes existantes.
La lumière, un rôle essentiel pour les seniors
De par ses fonctions optiques, sensorielles et motrices, la lumière joue un rôle essentiel pour les personnes âgées :
- Sécurité et accessibilité : couleur et lumière pourraient redonner de l’autonomie aux patients en leur permettant de se repérer, d’éviter les chutes…
- Santé : en participant au bon fonctionnement biologique, l’approche permettrait de modifier la prise médicamenteuse, notamment pour lutter contre les troubles du sommeil ;
- Psychologie : en participant au bien-être des patients et en redonnant de l’autonomie, l’approche permettrait de réduire anxiété, dépression…
Pour commander ces recommandations, RDV sur le site dédié.
Cet article a été publié par la Rédaction le