Le président François Hollande a profité de sa visite vendredi à Lille, où il assistait au 31ème congrès de l’Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs, sanitaires et sociaux (Uniopss), pour annoncer la réforme tant attendue sur la dépendance « d’ici la fin de l’année ».
Une réforme qui se fait attendre
Proposition phare du candidat Hollande, la réforme sur la dépendance est un projet qui tarde à se concrétiser. « Cette réforme a un coût, sinon elle aurait été faite depuis longtemps », a expliqué le Président en clôture du dernier congrès de l’Uniopss, ajoutant cependant qu’elle « sera prête d’ici à la fin de l’année » et que son financement sera établi « à ce moment-là ». Un financement qui devrait selon lui reposer sur « le partage entre la solidarité nécessaire, parce que nous sommes un pays de cohésion sociale, et la responsabilité individuelle, personnelle, indispensable, parce qu’il faut qu’il y ait la participation de chacun à l’effort ».
Il ne s’agira toutefois que d’un début, car la réforme s’étalera en réalité sur l’ensemble du quinquennat. « Ca ne se fera pas en un seul jour », a en effet précisé François Hollande. « Nous ne pouvons pas aller plus vite que ce que nos finances nous permettent de faire ».
Cet article a été publié par la Rédaction le
Cette réforme « cinquième risque » ou « dépendance » avait déjà été annoncée par le candidat Sarkozy puis abandonnée, espérons cette fois qu’elle puisse voir le jour car elle est indispensable et le sera demain encore plus.