C’est depuis sa résidence en Seine-et-Marne que Robert Marchand, 108 ans, continue de vivre sa passion. Le cycliste, qui a été contraint de prendre sa retraite sportive il y a deux ans pour des raisons médicales, continue de pédaler chaque jour sur son vélo d’appartement et ne compte pas se laisser abattre par le confinement.
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La condition physique avant tout
Ne me demandez pas comment je vais, je vais mal, comme d’habitude ! J’ai la maladie des gens qui ont 108 ans et j’en ai marre de l’avoir. déclare le cycliste interrogé par Le Parisien
Confiné dans son appartement de banlieue parisienne, Robert Marchand est en bonne santé et ne prend aucun risques durant cette crise. Coupé du monde extérieur, c’est son ami Christian Bouchard qui vient le ravitailler tous les midis. Loin de se laisser aller, le recordman centenaire continue de prendre soin de sa condition physique : marche, gymnastique et vélo de rythment toujours son quotidien.
Il s’occupe : il pédale encore un peu tous les jours sur son home-trainer. Le matin, il a repris quelques gestes de gymnastique et il marche beaucoup dans son appartement. Il fait le tour de ses pièces, va de sa chambre à son séjour pour rester actif. Rien ne l’arrête. déclare Christian Bouchard
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« La guerre, ce n’est pas ça. »
Né en 1911, Robert Marchand a déjà connu deux guerres mondiales. Ayant toujours un bon sens critique, il s’oppose donc aux propos tenus par le Chef de l’Etat et est bien loin de considérer la crise sanitaire actuelle comme une guerre.
Pour le vétéran, qui a également déjà dû faire face à des crises économiques, sociales et sanitaires :
La guerre, c’est une volonté des hommes. Ce sont eux qui la causent et personne d’autre. Ils le font souvent pour des questions plus ou moins d’argent et pas pour autre chose. Là, on se bat contre un virus qui vient de la nature. On doit lutter contre lui, car c’est aussi un ennemi. On essaie de survivre, mais je n’appelle pas ça une guerre.
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