CHU de Toulouse : appel à candidatures pour une étude sur les effets de l’activité physique chez les seniors

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Le Gérontopôle du CHU de Toulouse participe à une étude européenne sur les effets de l’activité physique dépassé un certain âge. Les seniors de plus de 70 ans sont invités à participer à cette étude et ont jusqu’à la fin du mois de septembre pour se manifester.


Sport pour seniors

Le CHU se lance dans l’étude des muscles de seniors

Investi dans le cadre de l’étude SPRINT-T, le Gérontopôle du CHU de Toulouse participe à la plus grande étude européenne jamais lancée sur la sarcopénie (la fonte de la masse musculaire). Depuis l’année dernière, où la phase de « recrutement » a débuté, 92 personnes ont été sélectionnées.

Pour dépasser la centaine de patients, le « recrutement » vient d’être prolongé jusqu’à la fin du mois de septembre 2017.

Et il n’est pas si simple de trouver des « candidats », comme en témoigne Agathe Milhet, chef de projet SPRINT-T au CHU de Toulouse, deuxième meilleure hôpital de France : « Les conditions d’entrée dans l’étude sont contraignantes parce qu’on cherche des personnes fragiles mais suffisamment autonomes pour pouvoir venir deux fois par semaine. On se heurte souvent à leur peur de sortir de chez elles, à leur routine et quand la sédentarité s’installe, le physique va moins bien, c’est un cercle vicieux ».

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Evaluer les effets de l’activité physique chez les seniors

Cette étude a pour objectif d’évaluer les effets de l’activité physique chez les seniors. Selon les médecins, il s’agit de montrer que l’activité physique retarde la fonte musculaire et donc l’entrée dans la dépendance.

Comment participer ?

Pour participer, il est nécessaire de remplir certains critères :

  • être âgé(e) de plus de 70 ans,
  • présenter une surcharge ou une insuffisance pondérale,
  • avoir une vitesse de marche ralentie (sans déambulateur),
  • nécessiter une aide pour se lever d’une chaise,
  • ne pas présenter de difficulté respiratoire en marchant,
  • accepter de se rendre une ou deux fois par semaine au centre de recherche (CHU, site de La Grave) pendant deux ans.

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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