Choi Soon-hwa la mannequin la plus âgée de Corée du Sud

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Dans le monde occidental, plusieurs mannequins ont déjà fait leurs preuves bien après avoir passé la soixantaine car nombreuses sont les marques qui font appel à eux pour une meilleure représentation de la diversité. Alors qu’il y a quelques années encore elle travaillait 20 heures par jour et parfois 7 jours sur 7 en tant qu’aide-soignante dans un hôpital, Choi Soon-hwa est dorénavant la mannequin la plus âgée de Corée du Sud.

A 75 ans, elle est une véritable icône chargée de séduire la jeunesse sud-coréenne. Si ses cheveux gris dérangeaient dans son ancien travail, aujourd’hui ils font sa popularité. Ce n’est qu’après son soixante-dixième anniversaire et après avoir vu une publicité sur les mannequins seniors à la télévision que Choi Soon-hwa s’est reconvertie dans le mannequinat. Elle qui connu la précarité durant de nombreuses années travaille aujourd’hui pour une industrie qui représente 32,6 milliards d’euros.

Un pays très pauvre

En Corée du Sud, on dénombre 45% de personnes âgées vivant dans une pauvreté relative. Avant son succès, Choi Soon-hwa vivait donc comme beaucoup dans une importante précarité allant même jusqu’à la contraindre de porter les mêmes vêtements durant 20 ans. Mais si les seniors ne dépensent qu’une petite trentaine d’euros par mois pour leurs vêtements, les jeunes dépensent quant à eux le triple.

Un espoir pour les seniors

Choi Soon-hwa - Mannequin - seniors
Source : AFP TV

La Corée du Sud, confrontée à une population vieillissante, subit le développement d’une phobie « anti-vieux » résultant de l’inquiétude des jeunes quant à la réduction de leurs opportunités en raison des mesures de stimulation de l’emploi des personnes âgées. De ce fait, les seniors sont de plus en plus rejetés par les nouvelles générations.

Rares sont ceux qui imaginent un jour, comme l’ont fait Choi Soon-hwa et quelques autres, devenir une icône pour la jeunesse en défilant sur un podium ou en s’exhibant sur les réseaux sociaux après 60 ans mais ce pourrait être pour eux l’occasion de retourner le stigmate et de redorer leur image auprès des jeunes sud-coréens !

Consulter l’article de Franceinfo


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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