La France fait face à une crise du logement qui frappe les populations les plus précaires. Pour près de 30% des Français, le budget logement dépasse le tiers de leurs revenus : en 2019 il fallait dépenser en moyenne près de 650€ par mois pour avoir un toit. Etudiants, « travailleurs pauvres », chômeurs, petites retraites, familles monoparentales…. Une somme trop importante pour de nombreux locataires ne disposant pas de ressources suffisantes pour se loger dans le parc privé, alors que la pénurie de logements sociaux ne permet pas de répondre à la pression de la demande en constante augmentation (plus de 2 millions en 2019 contre 1,7 million en 2014).
Dans le même temps, la pyramide des âges s’inverse (à l’horizon 2030 les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 20 ans pour la 1ère fois de l’histoire de France) et cette situation démographique inédite nommée « Tsunami gris » par les démographes fait naître de nouveaux défis économiques et sociaux, la majorité des seniors – souvent isolés – n’ayant ni les moyens ni l’envie de s’installer en Ehpad (2 200€/mois en moyenne) : 90% des personnes âgées veulent vieillir à leur domicile.
Un choix de société pour briser la solitude et répondre aux enjeux de chaque territoire
En collaboration avec les collectivités, les promoteurs et les bailleurs sociaux, Les Maisons de Marianne répondent à l’ensemble de ces enjeux grâce à un concept innovant de logements intergénérationnels solidaires, adaptés au bien-vivre ensemble et au maintien à domicile des personnes âgées.
En créant il y a 12 ans Les Maisons de Marianne, avec la volonté d’apporter des solutions sur-mesure aux collectivités locales, nous pressentions déjà que notre avenir serait fondé sur le renforcement des liens intergénérationnels. Pour vivre ensemble en restant chacun chez soi, tout en maintenant le fil de l’entraide et de la fraternité, nous créons et animons des lieux de vie et de partage où chacun peut trouver sa place quels que soient son âge, ses ressources et son état de santé. Jeunes actifs, personnes âgées, isolées, fragilisées ou en situation de handicap… Nos programmes sont axés sur l’humain afin de développer des résidences et des quartiers à l’image de la société, plurielle et riche de sa diversité. Plus qu’un simple toit, nous proposons des espaces de rencontre agréables à vivre, où la mixité et le lien social sont privilégiés. Les Villages de Marianne, que nous développons actuellement, constituent la prochaine étape pour intégrer un véritable écosystème pour la vie de quartier tels que des équipements culturels, d’activités, de restauration ou des fermes urbaines, au sein d’opérations mixant positivement logement social et logement en accession.
Eric Vialatel, Président des Maisons de Marianne
Casser l’image de la retraite jusqu’à la dépendance
Avec l’objectif de repousser le risque de perte d’autonomie et afin de permettre aux seniors de bien-vieillir chez eux avant d’entrer dans la dépendance, toutes les logements des Maisons de Marianne sont adaptés au maintien à domicile : ascenseurs, portes de hall automatiques dans les parties communes, barres de maintien, douches à l’italienne, cuisines ouvertes, volets électriques, veilleuses de sécurité…
Chaque résidence dispose par ailleurs d’espaces de vie partagés avec un salon et un espace dédié au bien-être (coiffure, soins esthétiques…) pour renforcer le lien social et prendre soin de soi. Des services à la demande (courses, livraison de repas…) à des tarifs préférentiels sont également disponibles grâce à des professionnels sélectionnés dans le tissu local.
Afin de redonner du sens à la notion de « philosophie du partage », les animateurs proposent des ateliers pour préserver l’autonomie physique, intellectuelles et culturelles des résidents : bricolage, Pilates, sophrologie, jeux de société, arts créatifs, sorties culturelles…
La vie quotidienne des résidences fait également largement appel aux habitants eux-mêmes, favorisant ainsi la convivialité et la création de liens forts entre eux. La charte « Marianne Attitude », signée par tous dès l’entrée dans le logement, invite chaque habitant à s’impliquer comme il le souhaite dans la vie sociale de la résidence.
Véritable projet social ouvert sur le quartier, Les Maisons de Marianne valorisent les écogestes et le respect de la nature, à travers des comportements collectifs responsables comme l’autopartage, ou encore un jardin potager partagé.
Une logique participative et solidaire pour rompre l’isolement
L’entraide fait partie intégrante de l’ADN des Maisons de Marianne. Les résidents se rendent services entre voisins (garde d’enfants, cours d’informatique, aide aux devoirs, etc.), ce qui participe à freiner le vieillissement des seniors qui peuvent ainsi (re)vivre normalement en côtoyant au quotidien des actifs et des étudiants.
Avec aujourd’hui une trentaine de résidences ouvertes comptant plus de 4000 résidents dans toute la France, une douzaine en travaux et une trentaine en développement, Les Maisons de Marianne répondent à un enjeu de société majeur en combinant logement social et habitat solidaire et inclusif.
Bâtir accessible, un enjeu pour tous
La loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) impose aux communes urbaines de se doter de 20% de logements sociaux, un seuil porté à 25% d’ici 2025 pour 60% des communes. Pourtant à ce stade, plus de la moitié des villes concernées ne remplissent pas leurs obligations.
Afin de répondre aux besoins des collectivités sur l’ensemble du territoire, Les Maisons de Marianne interviennent à la fois sur la phase promotion-construction et sur l’animation des résidences pour proposer, sans surcoût pour le bailleur et le locataire, une solution pour le logement favorisant le maintien à domicile et le lien social. Un modèle qui permet par ailleurs de repousser l’âge de la dépendance, à l’heure où les dépenses liées au grand âge sont estimées à 30 milliards d’euros annuels, dont 24 milliards d’euros en dépenses publiques.
Pensées pour toutes les générations et accessibles à toute personne éligible au logement social et intermédiaire, les résidences Maisons de Marianne sont constituées de 80 à 120 logements individuels ou collectifs. Ouvertes aussi bien aux seniors et personnes à mobilité réduite qu’aux étudiants, aux jeunes couples et aux familles, les résidences proposent ainsi des appartements du studio au T3, à un loyer jusqu’à 10 fois moins cher que dans un logement traditionnel. Avec l’aide au logement, le loyer pour un T2 s’élève à environ 400€ charges comprises.
Cet article a été publié par la Rédaction le