Le temps peut parfois paraître bien long en maison de retraite. Pour pallier cela, les établissements spécialisés organisent bon nombre d’activités pour entretenir sa mémoire, tisser du lien social, renouer avec la nature.
Dans le but d’occuper ses journées, une retraitée néo-zélandaise a eu une idée de créer un atelier de construction de… cercueils ! Qui adhère au concept ?
Un atelier de construction de cercueils pour se rassembler
Ancienne infirmière dans une unité de soins palliatifs et dorénavant retraitée néozélandaise, Katie Williams a eu l’idée, en 2010, de lancer un atelier pour le moins insolite : un atelier de construction de cercueils, partant du constat que « tant qu’il n’y a personne dedans, c’est juste une boîte, et cette boîte aide à nous rassembler ».
Selon sa conceptrice, le Kiwi Coffin Club, soit « Club du cercueil Kiwi », présente plusieurs avantages : « ils permettent aux retraités de se rassembler et de travailler le bois, de laisser libre court à leur imagination en créant des cercueils à leur image, parfois avec des couleurs vives. Enfin, cela permet une sacrée économie par rapport à l’achat d’un cercueil ! »,
Fort de son (imprévu) succès, ce club attire parfois plus d’une centaine de résidents et depuis 7 ans, ce concept a conquis de nombreuses maisons de retraite en Nouvelle-Zélande, en Europe du Nord, mais également aux Etats-Unis.
Consulter notre dossier : Découvrez les mamies à qui on aimerait tous ressembler !
Fabriquer un cercueil pour mieux vivre ensemble
Katie Williams explique que ce type d’ateliers peut rompre l’isolement subi par les personnes âgées en EHPAD, tout en maintenant ses forces vitales. En effet, la conceptualisation de la boite stimulerait l’esprit et la logique, le montage mobiliserait l’agilité et la force, la précision, l’ornementation solliciterait l’imagination.
Les avis divergeront sur la question, et vous qu’en pensez-vous ?
Lire aussi : Peggy Whitson ou quand une senior s’envole dans l’espace…
Cet article a été publié par la Rédaction le