Le département de Paris envisage la généralisation, fin 2013, des systèmes de télégestion et de télétransmission dans les structures d’aide à domicile. Initié par la Direction de l’action sociale, de l’enfance et de la santé (Dases) de Paris, ce projet révolte dores et déjà de nombreux professionnels du secteur.
C’est l’horodatage des interventions qui constitue le principal point de désaccord. Alors que la DASES le souhaite désormais basé « sur le réel » des heures effectuées, les structures concernées soulignent le décalage entre cette méthode et la réalité sur le terrain – bénéficiaires en retard, absents, voire même qui refusent d’ouvrir leur porte. Des imprévus que les conseils généraux prennent aujourd’hui en charge dans le cadre du plan d’allocation personnalisée d’autonomie, mais que la DASES envisage de facturer aux bénéficiaires des services. Plusieurs structures parisiennes, dont certaines possèdent leur propre système de télégestion, expriment donc leur inquiétude quant aux conséquences de cette charte sur toutes les parties impliquées, les bénéficiaires comme les salariés.
> Source : « Bisbille autour de la télégestion à Paris » sur ehpa.fr
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