La HAS recommande Arexvy dans la prévention des infections liées au VRS (Virus Respiratoire Syncytial) chez les personnes âgées

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La recommandation concerne les personnes âgées de 75 ans et plus et les personnes âgées de 65 ans et plus présentant des pathologies respiratoires ou cardiaques chroniques. Arexvy a montré une efficacité globale de 82,6 % contre les Maladies des Voies Respiratoires Inférieures (MVRI) dues au VRS, avec une efficacité de 94,6 % chez les adultes présentant des comorbidités – la population associée à la majorité des hospitalisations liées au VRS chaque année.

Un virus hautement contagieux qui impacte les personnes âgées

Aujourd’hui, la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis une recommandation favorable quant aux vaccins en prévention des infections liées au VRS. Ainsi, Arexvy est recommandé chez les personnes âgées de plus de 75 ans et plus et les personnes âgées de 65 ans et plus présentant des pathologies respiratoires ou cardiaques chroniques.

Le VRS est un virus hautement contagieux qui circule pendant la saison hivernale avec d’autres virus respiratoires comme la grippe et le COVID-19. Si le VRS chez les enfants est bien connu (notamment responsable de la majorité des pneumonies de type bronchiolite), il a également un impact significatif sur les personnes âgées, en particulier celles présentant des comorbidités ou avec un système immunitaire affaibli.

Dans les cas graves, le VRS peut affecter les poumons, provoquant une infection des voies respiratoires inférieures telle qu’une pneumonie, ou aggravant des maladies sous-jacentes (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), insuffisance cardiaque, diabète…)), pouvant entraîner une hospitalisation, voire un décès.

Arexvy : une solution qui vient des Etats-Unis

En France, on estime que le VRS est responsable de près de 25 000 hospitalisations et 2 000 décès à l’hôpital chaque année. Pour Arexvy, cette recommandation est basée sur des données positives de l’étude de phase III AReSVi-006, qui montrent une efficacité globale statistiquement significative du vaccin (82,6%), et une efficacité de 94,6 % chez celles ayant au moins une comorbidité, la population associée à la majorité des hospitalisations liées au VRS chaque année.

Les dernières données publiées indiquent un maintien de l’efficacité d’Arexvy sur 2 saisons complètes de VRS (18 mois de suivi), sur l’ensemble des sous types du virus circulants (A et B), et avec une efficacité notamment de 78,8 % contre les MVRI sévères à VRS. Après l’autorisation de la FDA (Food & Drug Administration) aux Etats-Unis obtenue en mars 2023, et de l’EMA (European Medicine Agency) obtenue en juin 2023 pour les personnes âgées de 60 ans et plus, Arexvy est aujourd’hui autorisé dans près de 50 pays dans le monde.

Depuis son lancement aux Etats-Unis, plus de 8 millions de personnes ont déjà pu bénéficier de ce vaccin. Afin de contribuer à la protection des patients particulièrement à risque et au soulagement des services de santé, notamment hospitaliers, les premières doses d’Arexvy sont disponibles en France depuis septembre 2023, en non remboursées.

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A propos du VRS chez les adultes

Le VRS est un virus contagieux affectant les poumons et les voies respiratoires. Les personnes âgées présentent un risque élevé d’infection grave, en partie à cause du déclin de l’immunité lié à l’âge. Les personnes âgées souffrant de comorbidités présentent un risque encore plus élevé de développer une maladie grave. Le VRS peut aggraver des affections, notamment la BPCO, l’asthme ou encore l’insuffisance cardiaque chronique, et peut entraîner des conséquences graves, pouvant amener à l’hospitalisation et au décès.

Les symptômes de l’infection par le VRS ne sont pas spécifiques (écoulement nasal, éternuements, toux, fièvre diminution de l’appétit…), semblables à ceux d’une grippe ou d’une Covid-19. Les tests sont donc nécessaires pour confirmer le diagnostic. Le VRS peut avoir un impact considérable à long terme, notamment sur la qualité de vie des personnes âgées, car il peut entraîner de longs séjours à l’hôpital, y compris la nécessité d’un traitement en soins intensifs. Parmi les personnes hospitalisées, 1 sur 4 est admise en soins intensifs.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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