Ce mardi 27 septembre 2022, la Fédération du service aux particuliers (FESP) met en avant l’absence de décisions à destination des personnes en situation de perte d’autonomie et de handicap, notamment de leur prise en charge. Cette réaction fait suite au Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 (PLFSS).
Les conditions de prise en charge des personnes en perte d’autonomie ou d’handicap : un point essentiel d’après la FESP
L’organisme dénonce les manques du PLFSS face aux réalités de notre société puisque 90% des Français souhaitent vieillir et être accompagnés, à domicile, dans leur vieillissement et/ou leur handicap. Cependant, la Fédération du service aux particuliers explique que les conditions ne sont pas présentes pour répondre aux besoins et à la demande. Cette situation fait face aux tensions sur l’emploi dans ce secteur mais aussi aux décisions politiques en inadéquation avec les attentes des structures d’aides et d’accompagnement. Les bénéficiaires de ces structures en sont aussi touchés.
La FESP dénonce le montant du plancher de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la Prestation de compensation du handicap (PCH), pour appuyer leurs propos. Aujourd’hui de 22 euros/heure, ces montants avaient été estimés à 25 euros/heure par l’ancienne Ministre en charge de l’autonomie. La proposition du PLFSS vient après l’absence d’une loi Grand âge, jugée indispensable par le secteur, et des différentes mises en garde du milieu. L’organisation était en attente de décisions fortes pour répondre aux besoins des personnes en situation de perte d’autonomie et de handicap à domicile
PLFSS : une seule mesure concernant les services d’aide et d’accompagnement
La FESP note la réévaluation des plans d’aide des bénéficiaires de l’APA pour y insérer en janvier 2024 deux heures de lien social. Néanmoins, elle se désole d’une application aussi tardive en janvier 2024 ainsi que son périmètre d’action restreint. De plus, la Fédération du service aux particuliers craint que ces heures supplémentaires servent à répondre aux besoins actuellement non satisfaits. Cette situation pourrait être regrettable car le lien social est important. De ce fait, une demande a été faite pour avancer cette mise en place au 1 janvier 2023.
À cette même échéance, la FESP sollicite le Gouvernement à revaloriser le montant du tarif planché de l’APA et du PCH à 25 euros, comme l’a estimé l’ancienne Ministre en charge de l’autonomie.
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