Si depuis 2015 la Chine a mis fin à sa politique de l’enfant unique et autorisé la naissance d’un deuxième enfant, elle doit aujourd’hui aller plus loin pour prévenir le vieillissement de sa population. D’ici 2020, la limitation du nombre de naissances par famille devrait donc être levée.
Datant de 1979 et abrogée en 36 ans plus tard, la politique de l’enfant unique a contribué au vieillissement de la population chinoise. Une tendance que Pékin veut désormais contrebalancer pour éviter de se retrouver avec un pays majoritairement vieux.
Une diminution du nombre de naissances
Malgré l’autorisation d’un deuxième enfant pour les couples mariés depuis 2015, la Chine a vu le nombre de naissances diminuer en 2017 de 3,5 %. Un constat inquiétant dans un pays à la population vieillissante. D’après l’ONU, les plus de 60 ans devraient en effet représenter 30 % des habitants en 2050. L’augmentation du nombre de retraites risquerait alors de causer un véritable problème économique au pays.
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Pour y remédier, le gouvernement chinois devrait donc modifier le code civil d’ici 2020 en ne limitant plus le nombre d’enfants par couple. Sans quoi l’Inde pourrait bien devenir le pays le plus peuplé du monde à la place de la Chine.
Les conséquences de la politique de l’enfant unique
Cette diminution du nombre de naissances s’explique également par le faible nombre de femmes chinoises en âge de procréer. Elles ne sont que 48 %, les garçons ayant été privilégiés par les familles durant la période de la politique de l’enfant unique.
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Une éducation au coût élevé
Le coût de l’éducation, et plus généralement le coût élevé de la vie, est également un frein pour de nombreuses familles aux ressources modestes.
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