Passé le cap de la retraite, les seniors sont en général à la recherche d’une plus grande tranquillité et souhaitent s’adonner à différents loisirs. Cependant, Goh Gwek Eng, singapourienne de 92 ans, aspire à tout autre chose pour « lutter contre l’ennui ».
Travailler chez McDonald’s à 92 ans pour « lutter contre l’ennui » ?
Goh Gwek Eng est une employée un peu spéciale. Travaillant depuis 1998 dans la célèbre chaîne de fast-food, elle se dit « fermement décidée à continuer tant que sa santé le lui permettra ».
Pourquoi une telle décision, qui peut en surprendre plus d’un, notamment en France ?
Ayant passé la majeure partie de sa vie à s’occuper de sa famille, Goh Gwek Eng a cherché un moyen de s’occuper après le départ de ses enfants. Elle a donc trouvé voici 18 ans, avec l’aide de l’une de ses petites-filles, un poste chez McDonald’s, faisant d’elle la doyenne des employés, selon le journal local The Straits Times.
Petite anecdote : en 2014, la chaîne de restauration McDonald’s a du faire face à une vague de contestations en Corée, et même à un appel au boycott, après qu’un « gang » de papys coréens a été prié de quitter l’un des restaurants de la chaîne qu’il occupait quotidiennement durant plusieurs heures!
Presque deux décennies après sa prise de poste Goh Gwek Eng clame toujours son envie de rester active et de « s’occuper ». Ses collègues lui viennent en aide en cas de besoin. Elle s’estime ainsi bien entourée, ce qui la motive à continuer à travailler. Bien qu’il existe une différence entre les sociétés française et singapourienne, on ne peut s’empêcher de se poser une question : n’y a-t-il pas d’autre alternative pour « lutter contre l’ennui » que celle de travailler dans un chaîne de fast-food ?
Travailler jusqu’à 92 ans pour contrer l’ennui, qu’en pensez-vous ?
Cet article a été publié par la Rédaction le
Cet article montre clairement que notre système a ses limites, comment peut on tolérer qu’une personne de 92 ans ai besoin de travailler pour survivre ?
Je suis bien d’accord avec vous, cependant, d’après l’article, c’est un choix personnel qu’elle fait ici.
Mais il est vrai qu’il doit bien y avoir d’autres moyens de lutter contre l’ennui chez nos anciens. Le gros problème étant, je pense, la solitude.
A partir du moment où c’est un choix délibéré, personnellement ça ne me choque pas. A une condition quand même : que le poste n’ait pas pu être pourvu par une personne en principe en âge de travailler. Donc pour résumer, OK pour moi en période de plein emploi, ce qui est loin d’être le cas en France.