La société Alenvi a mesuré l’impact social des changements sociaux apportés par la start-up aux auxiliaires de vie et aux bénéficiaires. Cette étude intègre les coûts ainsi que les bénéfices sociaux, et économiques produits par l’activité d’Alenvi.
Repenser la valorisation des auxiliaires de vie pour mieux accompagner les aînés
Alenvi est partie du principe que les auxiliaires étaient des « professionnels de l’empathie ». Le cadre de travail Alenvi a donc été conçu pour mettre ces professionnels dans les meilleures conditions possibles pour exercer leur empathie :
- Contrat CDI 35h, rémunéré 12% au-dessus de la convention collective
- Communautés autonomes de 10 auxiliaires
- Recrutement, prospection, plannings, qualité gérés par les auxiliaires
- Pigi, assistant virtuel des auxiliaires utilisé au quotidien
- Formations centrées sur le savoir-être.
« Valoriser le métier d’auxiliaire de vie, reconnaître le pouvoir et la responsabilité de ceux qui accompagnent les personnes âgées, cela répond d’abord à un objectif humaniste et une exigence morale », explique Alenvi.
Mesurer les impacts pour les auxiliaires de vie et les bénéficiaires
L’étude prévisionnelle, conduite par HAATCH, a mesuré les impacts sur 8 ans, traduits en SROI, qui mesure les résultats sociaux, environnementaux et économiques atteints et les exprime en valeurs monétaires, afin de calculer un ratio coût/bénéfice.
L’objectif de l’étude est de démontrer le potentiel de création de valeur sociale du modèle d’Alenvi à l’horizon 2025. En voici, les principaux enseignements : au niveau social, cela se traduit par un cadre de travail plus stable et plus valorisant pour les auxiliaires ou encore un développement professionnel via la participation à une formation continue. Concernant les bénéficiaires, l’étude prévoit une nette amélioration du bien-être ou encore un impact positif sur la santé des personnes âgées.
Alenvi a le potentiel pour créer 263M€ de valeur sociale à l’horizon 2025. Pour produire cette valeur sociale, 112M€ de contributions seront nécessaires (37M€ de l’Etat et 75M€ des bénéficiaires). Le SROI, Retour sur Investissement Social potentiel est donc de 2,34.
« Alenvi est une solution efficace parce qu’humaine à une situation souvent compliquée tant pour les personnes dépendantes que pour celles qui viennent à leur aide. Notre projet démontre depuis sa création qu’il est possible d’aider avec empathie et enthousiasme tout en respectant un équilibre économique, gage de pérennité de nos actions », déclare Guillaume Desnoës, cofondateur d’Alenvi.
Cet article a été publié par la Rédaction le