Nexity, plateforme de services immobiliers, et l’ADMR, réseau français privé associatif de services à la personne s’engagent dans un partenariat afin de développer une offre d’habitat multigénérationnel nommée COMPLICITY, adaptée aux nouveaux enjeux et usages de la société.
Résidences COMPLICITY : les habitats où il fait bon vivre ensemble
Thierry d’Aboville, secrétaire général de l’Union nationale ADMR, et Jean-Philippe Ruggieri, directeur général du Groupe Nexity ont signé ensemble une convention de partenariat afin de concrétiser un projet d’envergure : celui de réaliser des résidences où toutes les générations confondues sont invitées à vivre ensemble.
Les résidences COMPLICITY sont à destination des jeunes, des familles ainsi que des seniors désireux d’évoluer dans un espace autonome, tout en bénéficiant de services à la personne, d’espaces partagés et aménagés permettant de développer le mieux vivre-ensemble, la prévention des dépendances, et la mixité sociale. Les résidences Complicity sont des habitats dans lesquels tous les habitants peuvent échanger et se retrouver dans des espaces communs, lieux centraux du lien social et ouvertes sur leur quartier.
L’ADMR et Nexity, une collaboration efficiente en faveur de l’intergénérationnel
À l’origine de ce projet, le concept « Habiter autrement » développé depuis 2014 par l’ADMR a pour vocation de proposer des logements (T1 ou T2) regroupés avec des services et espaces partagés pour faciliter le quotidien des seniors et des personnes en situation de handicap. Complicity est une alternative au domicile « individuel » lorsque la personne ne souhaite plus ou ne peut plus vivre isolée, mais également à l’Ehpad, pour celles et ceux qui n’ont pas besoin d’un environnement médicalisé permanent.
Nexity a de son côté, depuis plusieurs années, engagé une réflexion sur la ville de demain dans toutes ses composantes et en tenant compte de la complexité du projet, de la diversité des usages et des profils.
L’ADMR et Nexity ont décidé d’unir leurs expertises communes et leurs efforts conjoints pour promouvoir, contribuer au développement et à l’amélioration de l’habitat multigénérationnel partagé en signant cette convention de partenariat.
Nexity et l’ADMR avaient déjà uni leurs compétences autour d’autres projets. Parmi les projets en cours, on note la résidence multigénérationnelle Bellerive, dont la livraison est prévue en juin 2020. Située sur les bords de l’Oise, en plein cœur de la vieille ville de Pontoise, elle est constituée de 61 appartements, du studio au 4 pièces. La fédération ADMR du Val d’Oise (95) y disposera d’un bureau, d’une salle de réunion et d’une salle dans laquelle dispenser animations et ateliers.
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Bien vivre chez soi le plus longtemps que possible
À l’heure actuelle, le vieillissement en France soulève d’importants enjeux sociaux, démographiques, économiques et politiques notamment avec l’accroissement du nombre de seniors désireux de rester le plus longtemps possible chez eux. Ces résidences d’un nouveau genre permettraient de retarder l’entrée en résidence médicalisée, et permettraient par la même occasion de réduire le coût de la médicalisation à la collectivité. Elles s’inscrivent dans le souhait de vivre chez soi, en toute autonomie, tout en bénéficiant d’espaces partagés dans lesquels sont mis en œuvre des activités renforçant le lien social, pour tous les habitants, et celles, pour les aînés, de prévention des dépendances.
Paul Daroussin, président de la fédération ADMR du Val d’Oise assure une présence bienveillante auprès des aînés. Aussi, il accompagne les résidents dans leur emménagement, notamment les aînés et les étudiants et établit une charte interne à la résidence pour le bien vivre-ensemble de tous les résidents.
« Au-delà des services que nous proposons, déclare Paul Daroussin, président de la fédération ADMR du Val
Paul Daroussin – Président de la fédération ADMR du Val d’Oise
d’Oise, nous voulons être des vecteurs de relations. En tant qu’animateur de la résidence, nous pourrons
agir en faveur de l’inclusion numérique, de la prévention de la perte d’autonomie, etc. »
Cet article a été publié par la Rédaction le