Une centenaire à la découverte des réseaux sociaux

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The Guardian a récemment publié l’immersion de Rose Wong, 102 ans, dans l’univers des réseaux sociaux. Un siècle d’expérience pour éclairer un phénomène on ne peut plus récent. Le verdict : une expérience amusante mais somme toute assez futile, selon l’intéressée. 

Les seniors sur les réseaux sociaux

A l’âge de 102 ans, Rose Wong est rompue à l’usage d’internet

Les grand acteurs du marché des nouvelles technologies ont rarement les seniors à l’esprit au moment de vanter les bienfaits de leurs nouveaux produits, sans doute à tort : à l’heure du vieillissement de la population, ils sont destinés à devenir les grands consommateurs de demain. Ils sont présents de plus en plus nombreux sur internet. Selon une étude du CRÉDOC, ils sont également la catégorie d’utilisateurs qui investit le plus rapidement les réseaux sociaux.

Jugeant probablement qu’un siècle d’expérience nous aiderait à mettre les innovations les plus récentes en perspective, la journaliste Julia Carrie Wong a fait bénéficier les lecteurs du journal britannique The Guardian des aventures de Rose Wong, sa grand-mère centenaire, partie à la découverte des réseaux sociaux.

Cette sino-canadienne n’en est pas à son coup d’essai en ce qui concerne les nouvelles technologies ; à l’âge de 82 ans, au moment de s’installer dans la fameuse Silicon Valley, elle achète un ordinateur et décide d’apprendre à s’en servir, en autodidacte. Elle utilise quotidiennement Skype et Gmail pour garder contact avec ses petits-enfants, et apprécie le confort des sites de vente en ligne, qui lui permettent d’éviter cabines d’essayage et files d’attentes interminables.

Selon elle, internet « ouvre l’esprit » et « élargit les horizons ». A en croire une étude américaine publiée en 2014, il permet également de réduire la dépression chez les seniors de 30%.

Les réseaux sociaux vus par une centenaire : une belle leçon de futilité

Réseaux sociaux

Elle porte un regard nettement moins indulgent sur les réseaux sociaux. Pressée par sa petite-fille, la centenaire accepte de partager son expérience des réseaux les plus communément employés, Twitter, Facebook, et même Snapchat, en dépit du fait qu’elle n’utilise ordinairement pas de smartphone.  Son impression globale : beaucoup de bruit pour rien.

En 2008, une autre petite-fille parvient à la convaincre de créer un compte Facebook ; elle n’en retirera qu’une impression générale de futilité. Snapchat est également vite lapidé : « C’est une société, ça ? Ils vendent de la pub ? Je ne vois vraiment pas l’intérêt. » Et d’ajouter : « C’est un gaspillage d’énergie, je n’ai rien de positif à en dire. » Amusée malgré elle, elle est néanmoins de l’avis que les gens s’en lasseront très vite.

Tout comme Ivy Bean, vraie fausse Twitteuse de 104 ans, elle rencontre un petit succès lors de son arrivée sur Twitter sous le pseudonyme de sa petite-fille,  ce qui n’adoucira pas son opinion sur la plateforme : « Ils passent leur temps là-dessus ? Est-ce qu’ils font ça toute la journée, au travail ? »

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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